Cratères météoritiques terrestres
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Cratères météoritiques terrestres
Malgré l'érosion on voit encore sur Terre de nombreux cratères météoritiques (comme on en voit sur la Lune)
Cratère d'Aorounga, au Tchad
Visible dans le désert du Sahara, ce cratère de 17 kilomètres de diamètre aurait été creusé par un astéroïde ayant frappé la Terre il y a plusieurs centaines de millions d'années
On peut les chercher soi-même avec Google Earth
Le cratère Kebira vu par Google Earth
Et oui il y a en fait 2 cratères au Canada
Meteor Crater (Arizona)
Pretoria (Afrique du Sud)
New Quebec
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Le cratère du Manicouagan (Québec) vu par l'ISS en hiver et par vous sur GoogleEarth
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Cratère d'Aorounga, au Tchad
Visible dans le désert du Sahara, ce cratère de 17 kilomètres de diamètre aurait été creusé par un astéroïde ayant frappé la Terre il y a plusieurs centaines de millions d'années
On peut les chercher soi-même avec Google Earth
Le cratère Kebira vu par Google Earth
Et oui il y a en fait 2 cratères au Canada
Meteor Crater (Arizona)
Pretoria (Afrique du Sud)
New Quebec
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Le cratère du Manicouagan (Québec) vu par l'ISS en hiver et par vous sur GoogleEarth
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Re: Cratères météoritiques terrestres
Le cratère français de Rochechouart est plus difficile à voir et a été découvert par la géologie et la découverte de pierre fondue par la collision: les impactites
La fin du Trias est marquée en France par un désastre : l'impact d'un astéroïde sur le versant ouest du Massif Central, qui explose avec la force de 15 millions de bombes de Hiroshima. La déflagration creuse un cratère de 20 kilomètres de diamètre, et ravage la biosphère dans un rayon de 200 à 500 kilomètres autour du point zéro. Ce cratère de Rochechouart-Chassenon n'est plus reconnaissable aujourd'hui, sa cuvette ayant disparu sous l'action d'une implacable érosion. Les remparts et les terrasses circulaires ont été effacés du paysage, et il ne reste des roches d'impact que quelques rares lambeaux de terrain, dégagés par les rivières ou mis à nu dans les carrières.
Le point zéro de la catastrophe est localisé sur le versant ouest du Massif Central, entre Limoges, Angoulême et Poitiers. Pour nous rendre sur les lieux de l'impact, il nous faut gagner la frontière de la Charente et de la Haute-Vienne. En venant de Poitiers, Limoges ou Angoulême, on atteint la bordure invisible du cratère aux alentours de Saint-Junien, et l'on s'enfonce vers le point zéro par la D29 ou la D675, en direction de Rochechouart.
L'astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années.
Un astéroïde d’un kilomètre et demi de diamètre percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.
L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.
Après avoir suggéré le 8 mai 1967 à l’Académie des sciences de Paris la possibilité d’un impact météoritique à Rochechouart[Biblio 1], c’est en 1969, que François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement et formellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne[Biblio 2]. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première description à la fin du XVIIIe siècle.
L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable[Biblio 3].
Cratère de Ries découvert en Allemagne par la géologie
La fin du Trias est marquée en France par un désastre : l'impact d'un astéroïde sur le versant ouest du Massif Central, qui explose avec la force de 15 millions de bombes de Hiroshima. La déflagration creuse un cratère de 20 kilomètres de diamètre, et ravage la biosphère dans un rayon de 200 à 500 kilomètres autour du point zéro. Ce cratère de Rochechouart-Chassenon n'est plus reconnaissable aujourd'hui, sa cuvette ayant disparu sous l'action d'une implacable érosion. Les remparts et les terrasses circulaires ont été effacés du paysage, et il ne reste des roches d'impact que quelques rares lambeaux de terrain, dégagés par les rivières ou mis à nu dans les carrières.
Le point zéro de la catastrophe est localisé sur le versant ouest du Massif Central, entre Limoges, Angoulême et Poitiers. Pour nous rendre sur les lieux de l'impact, il nous faut gagner la frontière de la Charente et de la Haute-Vienne. En venant de Poitiers, Limoges ou Angoulême, on atteint la bordure invisible du cratère aux alentours de Saint-Junien, et l'on s'enfonce vers le point zéro par la D29 ou la D675, en direction de Rochechouart.
L'astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé la météorite de Rochechouart, est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 214 millions d’années.
Un astéroïde d’un kilomètre et demi de diamètre percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.
L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.
Après avoir suggéré le 8 mai 1967 à l’Académie des sciences de Paris la possibilité d’un impact météoritique à Rochechouart[Biblio 1], c’est en 1969, que François Kraut géologue au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) fait officiellement et formellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne[Biblio 2]. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première description à la fin du XVIIIe siècle.
L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable[Biblio 3].
Cratère de Ries découvert en Allemagne par la géologie
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