La critique cultivée de l'art contemporain

**Ulysse92** Sam 14 Fév 2015 - 17:48

Une conférence au Sénat de Laurent Danchin dans laquelle est invitée la terrible Mme Sourgins

Où l'on trouve que l'état ne devrait pas soutenir l'art contemporain, retrouver une vraie éducation

Je ne suis pas trop d'accord avec ces lamentations.
Pourquoi ne pas établir un nouvel académisme?
Depuis quand l'état devrait il être le responsable de l'art émergent?????
Les artistes sont toujours des précurseurs et s'opposent au consensus des états et des marchands...

et la tendance catho en provenance du Collège des Bernardins :

L'art, dit-on, serait fait pour le pur plaisir. Il n'aurait donc rien à nous dire et encore moins à nous apprendre. Il ne serait que l'expression de la subjectivité de l'artiste.
Ces affirmations sont fausses. Le contraire doit même être soutenu et peut être démontré. En réalité, d'après eux, l'art n'est pas tant que cela une partie de plaisir et son rôle a toujours été et demeure de montrer la réalité, d'en dévoiler la vérité, d'éduquer le regard. Bref l'art ne cesse de nous enseigner. Et que nous enseigne-t-il ? Les artistes et connaisseurs de l'art l'affirment inlassablement : rien de moins que ces matières parfaitement sérieuses que sont la vérité, le bien et le mal, le sens de l'histoire, l'humain, la vie... Avec la participation de Alain Berland : Commissaire et critique indépendant, chargé des arts plastiques au Collège des Bernardins ; Bernard Marcadé : critique et historien d'art, co-directeur du département 'La Parole de l'art' ; Tania Mouraud : artiste plasticienne, exposée actuellement dans la nef du Collège. Débat animé par Catherine Escrive, journaliste

Art et Beauté

Pendant des siècles l'art occidental a été intimement habité par la manifestation et la recherche de la beauté. Il semble qu'aujourd'hui d'autres considérations aient pris le dessus, la beauté devenant seconde par rapport à la recherche de création, de nouveauté, d'expression du réel, ou encore par rapport à une relation créée entre le public et l'oeuvre. La beauté se serait-elle effacée derrière l'affectif, le bizarre ou le conceptuel?

L'art est un concept transmis de manière sensible et il faut éduquer le spectateur pour qu'il percoive!

Il y a des modes en beauté!

Pour moi ils essayent d'éviter le débat est difficile avec des réacs qui trouvent que ce qui est "moderne" n'est pas beau... il faut savoir trouver la beauté... En musique cela parait évident : une musique nouvelle parait du bruit jusqu'à ce qu'on s'y habitue, qu'on apprenne ce nouveau langage. Beethoven a tout cassé, plus tard Berlioz, Ravel, le jazz...

Ils se plaignent aussi que les marchands actuels sont aveugles. mais du temps de l'impressionnisme c'était bien pareil!!! On se plaint aujourd'hui d'un marché d'art devenu fou mais c'était pareil à la fin du XIXème et à chaque fois on trouvait que ça manquait de travail...

Ensuite

Paul Ardenne - critique d'art
ne veut pas qu'on parle du scandale de l'art contemporain
alors qu'il y a toujours une émergence... I love you

rien à voir avec ce qu'on nous vend

Like a Star @ heaven

Partagez-vous l'idée de Marcel Proust selon laquelle « l'art est ce qu'il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, le vrai Jugement Dernier... » ?

La philosophe Fabienne Brugère, depuis le CAPC, nous parle de son dernier ouvrage "Philosophie de l'art", aux éditions PUF, qu'elle a coécrit avec Julia Peker, doctorante en philosophie et critique d'art.

Fabienne Brugère - Philosophie de l'art (et non esthétique)

L'oeuvre est-elle amoindrie aujourd'hui?

L'expérience est-elle de l'art? en passant par une formalisation! exemple : introduction de la perspective

L'art est producteur de vérités, il révèle des vérités sur notre monde, dans le domaine moral, social, politique, de la nature. Il est le seul à pouvoir nous les fournir sous forme d'émotions