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Poésie - Grands interprètes comparés

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Message  Ulysse92 Sam 8 Jan 2011 - 19:03


   Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)


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Le Pont Mirabeau

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   Sous le pont Mirabeau coule la Seine
               Et nos amours
          Faut-il qu'il m'en souvienne
   La joie venait toujours après la peine
   
        Vienne la nuit sonne l'heure
        Les jours s'en vont je demeure
   
   Les mains dans les mains restons face à face
               Tandis que sous
          Le pont de nos bras passe
   Des éternels regards l'onde si lasse
   
        Vienne la nuit sonne l'heure
        Les jours s'en vont je demeure
   
   L'amour s'en va comme cette eau courante
               L'amour s'en va
          Comme la vie est lente
   Et comme l'Espérance est violente
   
        Vienne la nuit sonne l'heure
        Les jours s'en vont je demeure
   
   Passent les jours et passent les semaines
               Ni temps passé
          Ni les amours reviennent
   Sous le pont Mirabeau coule la Seine
   
        Vienne la nuit sonne l'heure
        Les jours s'en vont je demeure




Apollinaire lui-même


Le Pont Mirabeau lu par Guillaume Apollinaire et Jean Vilar


Serge Reggiani (version piano)


Serge Reggiani (version lente)


Léo Ferré - Le pont Mirabeau


Yvette Giraud (avec force harpe)





et en anglais

The Pogues


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Message  Ulysse92 Sam 8 Jan 2011 - 19:05


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Chanson d'automne

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Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


(VERLAINE)




Léo Ferré
I love you  I love you  I love you


Charles Trenet
I love you  I love you  I love you


Marlène Dietrich


Les betteraves bleues (avec Dominique Pinon)


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Message  Ulysse92 Sam 8 Jan 2011 - 19:05


What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face

Villon - La ballade des pendus

What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face  What a Face

Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Se frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis.
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l'infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !



Léo Ferré


Serge Reggiani



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Message  Ulysse92 Sam 8 Jan 2011 - 19:06


albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino

LIBERTE

albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino  albino

cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry

PAUL ELUARD


cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry  cherry


Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffées d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté

Paul Eluard
in Poésies et vérités, 1942




Paul Eluard lui-même


Jean-Louis Barrault


Gérard Philippe


Nicolas Hind



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Message  Ulysse92 Sam 8 Jan 2011 - 19:07

Poème : C'est ainsi que les hommes vivent


scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch

Est-ce ainsi que les hommes vivent (adaptation de Léo Ferré)

scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch  scratch

   Tout est affaire de décor
   Changer de lit changer de corps
   À quoi bon puisque c'est encore
   Moi qui moi-même me trahis
   Moi qui me traîne et m'éparpille
   Et mon ombre se déshabille
   Dans les bras semblables des filles
   Où j'ai cru trouver un pays.

   Coeur léger coeur changeant coeur lourd
   Le temps de rêver est bien court
   Que faut-il faire de mes jours
   Que faut-il faire de mes nuits
   Je n'avais amour ni demeure
   Nulle part où je vive ou meure
   Je passais comme la rumeur
   Je m'endormais comme le bruit.

   C'était un temps déraisonnable
   On avait mis les morts à table
   On faisait des châteaux de sable
   On prenait les loups pour des chiens
   Tout changeait de pôle et d'épaule
   La pièce était-elle ou non drôle
   Moi si j'y tenais mal mon rôle
   C'était de n'y comprendre rien

   Est-ce ainsi que les hommes vivent
   Et leurs baisers au loin les suivent

   Dans le quartier Hohenzollern
   Entre La Sarre et les casernes
   Comme les fleurs de la luzerne
   Fleurissaient les seins de Lola
   Elle avait un coeur d'hirondelle
   Sur le canapé du bordel
   Je venais m'allonger près d'elle
   Dans les hoquets du pianola.

   Le ciel était gris de nuages
   Il y volait des oies sauvages
   Qui criaient la mort au passage
   Au-dessus des maisons des quais
   Je les voyais par la fenêtre
   Leur chant triste entrait dans mon être
   Et je croyais y reconnaître
   Du Rainer Maria Rilke.

   Est-ce ainsi que les hommes vivent
   Et leurs baisers au loin les suivent.

   Elle était brune elle était blanche
   Ses cheveux tombaient sur ses hanches
   Et la semaine et le dimanche
   Elle ouvrait à tous ses bras nus
   Elle avait des yeux de faïence
   Elle travaillait avec vaillance
   Pour un artilleur de Mayence
   Qui n'en est jamais revenu.

   Il est d'autres soldats en ville
   Et la nuit montent les civils
   Remets du rimmel à tes cils
   Lola qui t'en iras bientôt
   Encore un verre de liqueur
   Ce fut en avril à cinq heures
   Au petit jour que dans ton coeur
   Un dragon plongea son couteau

   Est-ce ainsi que les hommes vivent
   Et leurs baisers au loin les suivent.

       Louis Aragon, (interprétation de Léo Ferré)



Léo Ferré  I love you


Catherine Sauvage


Renée Claude


Monique Morelli


Yves Montand

_
Bernard Lavilliers (disque et live)


Marc Ogeret


Philippe Léotard


Edouard Baer et Vincent Delerm


Sapho

rien à voir sauf le titre et l'engagement

Conférence de Toni Negri sur "Vivre la crise?" dans "Comment les hommes vivent?"
Toni Negri a été injustement accusé d'avoir été dans les Brigades Rouges et ainsi responsable de la mort D'Aldo Moro

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