IF (palme d'or 1969)
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IF (palme d'or 1969)
I F
If... est un film anglais de Lindsay Anderson, palme d'Or du festival de Cannes en 1969. Bien que son titre soit une allusion au poème de Rudyard Kipling, le regard porté sur l'éducation britannique dans ce film est extrêmement critique.
Synopsis
Dans une "public school" britannique (type Eton), des élèves se rebellent contre l'autorité.
Analyse
Film mélangeant images en noir et blanc et couleurs, imprégné de l'esprit « hippie » de l'époque, If… demeure un véritable ovni cinématographique, d'une audace exceptionnelle touché par la grâce alors qu'il n'est que subversion. En plus de remettre clairement en cause le système éducatif britannique en évitant tout manichéisme (à l'inverse du Cercle des poètes disparus), Anderson y traite de l'éveil de l'homosexualité chez le jeune adolescent, des rapports sado-masochistes, et, en bon iconoclaste qu'il est, n'épargne ni la religion ni l'armée.
Film : If...
Réalisation : Lindsay Anderson
Durée : 1 h 51
Avec : Malcolm Mc Dowell - Richard Warwick - Peter Jeffrey - David Wood - Christine Noonan - Arthur Lowe
Synopsis : Des lycéens anglais se révoltent violemment contre le système éducatif et la discipline de fer de leur établissement. Ils vont même jusqu'à tirer sur la foule le jour de la remise des prix...
Critiques :
Un film on ne peut plus déroutant, une histoire passionnante. Malcolm Mc Dowell est prodigieux et une réalisation à la pointe, ce film mérite sa palme d'or 1969
Sûrement le film le plus culte de son auteur, if... gagnant du festival de Cannes 1969 est le meilleur film de Lindsay Anderson mais aussi son plus difficile d'accès. L'interprétation est exceptionnelle tous les acteurs on y croit vraiment... La bande son est de qualité. Le travail du camérage est vraiment très bon et la photographie est très bonne. Le film était certes fauché mais était intense est travaillé. Le scénario est lui vraiment de qualité. Le meilleur film de son auteur, assez violent mais assez difficile d'accès commencez par Britannia Hospital et O Lucky Man.
les scènes de détente pour le spectateur sont en noir et blanc
Cette dernière scène en noir et blanc montre bien le délire du film
et on voit à quoi sert le beau Sanctus
C'est sûr qu'à 16 ans c'est un film qui marque et dont je viens de me ressouvenir en tombant par hasard sur Missa Luba....
et la scène finale... Dommage ils ont coupé la fin avec le générique
ça se termine par : If... et le Sanctus résonne de nouveau dans le générique
Re: IF (palme d'or 1969)
Une autre critique du film If
Une école privée anglaise est le lieu principal de l'action de If.... Le microcosme que représentent les étudiants et les autorités enseignantes se transforme en une métaphore cinglante dénonçant les valeurs morales anglaises établies. Dans If..., la critique de l'establishement prend des tournures anarchiques. La contestation virulente de la société entreprise déjà par Anderson au début des années cinquante y atteint son point culminant.
Le film accuse sévèrement la société anglaise. Le personnage principal (interprété par Malcolm Mc Dowell) représente admirablement bien cette jeunesse prise au piège de la société bourgeoise anglaise. Une société qu’Anderson dénonce comme étant répressive pour la jeunesse, mais également tout autant pour les minorités. L'école est le lieu principal de presque tout le film.
Anderson la dépeint comme une prison. Cloisonnés, voir emprisonés, les jeunes adultes sont contraints à des lois et un rythme de vie stricte, légiféré et abrutissant qui les conditionne à abandonner leurs identités et leurs désirs.
En plus d'une critique corrosive, If... emprunte admirablement la théorie Brechtienne qui tend à susciter une participation objective du spectateur. Plusieurs éléments du film d'Anderson distancient le spectateur du film et le fait constamment réfléchir et lui fait prendre une position critique face à ce qui lui est montré. Par exemple, l'utilisation intermittente de séquences en noir et blanc et en couleur (même si elles étaient au départ pour des raisons économiques) donnent au film un caractère expressif, mais surtout un effet qui rappelle aux spectateurs que ce qu'il voit est avant tout un film et rien d'autre.
La scène finale du film, tout en étant une référence à Zéro de conduite de Jean Vigo, se termine grandilloquement (sic) sous le bruit des bombes et des mitrailleuses d'un groupe de jeunes qui se révoltent contre leur institution.
Steve Rioux (Hors Champ)
- Spoiler:
- enfin je mets ici une critique... mais nombreux ici sont ceux qui disent qu'il n'y a pas besoin de critiques. L'oeuvre doit parler seule!
Ben que voulez-vous moi je suis trop bête, je vois pas tout d'un coup, surtout si le film m'émeut
alors j'ai besoin de lire après à tête reposée quand j'ai encore en mémoire le film ;
et j'apprends,
et je comprends mieux.
Bien sûr me direz-vous, toutes les critiques ne sont pas aussi intelligentes!
Je répondrai que celle-ci vient sûrement d'un journal lu par l'élite de la nation en terme de cinéma.
Et c'est pas parce que je connaissais pas la théorie de Brecht que je vais déclarer que cette critique est élitiste.
J'irais voir dans une encyclopédie ce que cela signifie
parce que je suis curieux et que j'ai soif d'apprendre
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