Philip Glass (ou Phil Glass)
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Philip Glass (ou Phil Glass)
C'est de la musique répétitive sans l'être
J'ai découvert ce style de musique il y a longtemps
en particulier grâce à ACR Atelier de Création Radiophonique sur France Culture
Ce genre de musique est presque hypnotique
pas besoin de fumette pour apprécier
J'ai découvert ce style de musique il y a longtemps
en particulier grâce à ACR Atelier de Création Radiophonique sur France Culture
Ce genre de musique est presque hypnotique
pas besoin de fumette pour apprécier
Re: Philip Glass (ou Phil Glass)
Un autre utilisation pour un ballet
Des oeuvres jouées par Philip lui-même
Re: Philip Glass (ou Phil Glass)
HYDROGEN JUKEBOX
Poèmes d'Allen Ginsberg (longtemps mon album préféré)
Hydrogen Jukebox is a phrase coined by beat poet Allen Ginsberg, from his poem Howl.
It is also the name of a chamber opera featuring the music of Philip Glass and the poetry of Ginsberg.
Of the project, Glass said:
"In 1988...I happened to run into Allen Ginsberg at St. Mark's bookshop in New York and asked him if he would perform with me. We were in the poetry section, and he grabbed a book from the shelf and pointed out Wichita Vortex Sutra. The poem, written in 1966 and reflecting the anti-war mood of the times, seemed highly appropriate for the occasion. I composed a piano piece to accompany Allen's reading, which took place at the Schubert Theater on Broadway.
"Allen and I so thoroughly enjoyed the collaboration that we soon began talking about expanding our performance into an evening-length music-theater work. It was right after the 1988 presidential election, and neither Bush nor Dukakis seemed to talk about anything that was going on. I remember saying to Allen, if these guys aren't going to talk about the issues then we should."
The piece was intended to form a portrait of America covering the 1950s through the late 1980s. Glass and Ginsberg sought to incorporate the personal poems of Ginsberg, reflecting on social issues: the anti-war movement, the sexual revolution, drugs, eastern philosophy, environmental issues. The six vocal parts were thought to represent six archetypal American characters- a waitress, a policeman, a businessman, a cheerleader, a priest, and a mechanic.
Ginsberg said:
"Ultimately, the motif of Hydrogen Jukebox, the underpinning, the secret message, secret activity, is to relieve human suffering by communicating some kind of enlightened awareness of various themes, topics, obsessions, neuroses, difficulties, problems, perplexities that we encounter as we end the millennium.
"The title Hydrogen Jukebox comes from a verse in the poem Howl: '...listening to the crack of doom on the hydrogen jukebox...' It signifies a state of hypertrophic high-tech, a psychological state in which people are at the limit of their sensory input with civilization's military jukebox, a loud industrial roar, or a music that begins to shake the bones and penetrate the nervous system as a hydrogen bomb may do someday, reminder of apocalypse."
Je vous ennuie peut-être avec mes vieilles musiques de 1990... je suis moi aussi un vieux conservateur comme Siorac
Re: Philip Glass (ou Phil Glass)
Compte-rendu réalisé par des étudiants des années 1 2008/2009, suite à la représentation de l’opéra de Philip Glass au Grand T le 22 janvier 2009.
Les auteurs et le metteur en scène
Certaines blessures ne se referment jamais, certaines douleurs sont impossibles à apaiser. C’est la leçon que nous a enseigné la seconde guerre mondiale. Elle nous a enlevé nos frères, pères et fils mais plus que jamais, elle laisse derrière elle un héritage ou plutôt un fardeau que les générations suivantes devrons supporter. Hydrogen Jukebox sera l’une des représentations les plus réussies d’un souvenir apocalyptique qui refuse de s’estomper avec le temps. Il s’agit là d’un opéra de chambre composé d’une suite de « 20 chants de guerre ou de cygne, ainsi que d’humour ». Aussi, il serait fort intéressant de retracer le processus de création de cette pièce. Effectivement, en réalité, Hydrogen Jukebox résulte d’une fusion entre les textes d’Allen Ginsberg et les mélodies de Philip Glass.
Le premier est un poète américain né en 1926 et mort en 1997. Membre fondateur de la Beat Generation, un mouvement marqué par le modernisme, les rythmes et cadences du jazz et de la pop, Allen Ginsberg part en guerre contre les valeurs matérialistes destructrices et contre la politique américaine. Son style se caractérise par sa liberté de ton et son aspect volontiers décousu, lié à une écriture la plus spontanée possible afin de faire naître une prosodie toute particulière. C’est d’ailleurs son langage cru et explicite qui va plaire à Philip Glass. Ce dernier, est un ancien étudiant de Julliard School et d’Aspen, né en 1937. Déçu par la musique de l’époque, il quitte les USA pour l’Europe. Ce voyage participera à sa formation et en 1967 il retourne à New York pour former le Philip Glass Ensemble. Il est alors considéré comme l’un des compositeurs américain de musique classique les plus reconnus de la fin du XXe siècle. C’est durant cette période, plus précisément en 1988 qu’il s’associe à Allen Ginsberg pour créer Hydrogen Jukebox. Mais ce n’est qu’une vingtaine d’année plu tard, c’est-à-dire aujourd’hui que cet opéra fait son apparition sur la scène française.
A ce moment, la mise en scène est confiée à Joël Jouanneau, auteur et metteur en scène français. Ce choix n’est pas un hasard : notre homme a 20 années de théâtre derrière lui. Son rôle est essentiel pour la réussite du spectacle quel qu’il soit. Il doit créer un univers cohérent et connaître la pièce sous différents aspects aussi bien historique, philosophique que social. Le metteur en scène est aussi chargé d’élaborer le jeu des acteurs, les décors, l’éclairage, la musique, les costumes ainsi que le maquillage et les accessoires. Il saura, ainsi, mettre en avant, par le biais du mélodrame les sujets principaux : le bouddhisme, la politique, le sexe, la guerre, la paix.
Au final, nous retiendrons qu’Hydrogen Jukebox sera le magnifique fruit d’une coopération. Il éveillera en nous un goût pour le théâtre ; goût qui jusque là était inexistant.
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