Like a Rolling Stone
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Like a Rolling Stone
Like a Rolling Stone est une chanson de Bob Dylan, apparaissant sur l'album Highway 61 Revisited (1965).
Sa longueur (plus de 6 minutes), son style et ses arrangements en ont fait l'une des chansons de Dylan les plus célèbres et influentes. Le magazine Rolling Stone l'a nommée plus grande chanson de tous les temps, affirmant qu'« aucune autre chanson n'a jamais défié et transformé les codes commerciaux et les conventions artistiques de son époque aussi profondément »[1]. Dans son discours de réception de Dylan au Rock and Roll Hall of Fame, Bruce Springsteen se souvint : « La première fois que j'ai entendu Bob Dylan, j'écoutais WMCA avec ma mère dans la voiture, et soudain il y a eu ce coup de caisse claire qui sonnait comme si quelqu'un avait donné un grand coup de pied dans la porte donnant sur votre esprit ».
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en 2009
Contrairement aux hits de cette époque, les paroles de "Like a Rolling Stone" ne parlent pas d'amour mais expriment bien plutôt le ressentiment et un ardent désir de revanche.[9][10] L'auteur Oliver Trager décrit ces paroles comme évoquant "le sourire méprisant de Dylan adressé à une femme tombée en disgrâce et obligée de se débrouiller et de lutter dans un monde hostile et inconnu."[10] Jusqu'à maintenant, la cible de cette chanson, Miss Lonely ("Mademoiselle TouteSeule"), a toujours pris les chemins les plus faciles, est allée dans les meilleures écoles et connaît des gens hauts placés, mais dorénavant, sa situation étant devenue beaucoup plus pénible, elle n'a aucune expérience intéressante qui pourrait l'aider à se tirer d'affaire.[10] Les premières lignes de la chanson rappelle les conditions d'existence de Miss Lonely avant sa déchéance:
Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn't you?[11]
Et la première strophe se termine sur ces lignes, tournant en ridicule sa situation actuelle:
Now you don't talk so loud
Now you don't seem so proud
About having to be scrounging for your next meal[11]
Malgré ces attaques au vitriol, cette chanson montre aussi une certaine forme de compassion pour Miss Lonely, ainsi que la joie et la liberté obtenues à la suite de la perte de tout ce qui la rattachait à son ancienne vie superficielle[9], comme l'a interprété Jann Wenner - co-fondateur du magazine Rolling Stone - avec les paroles: "Everything has been stripped away. You're on your own, you're free now ... You're so helpless and now you've got nothing left. And you're invisible—you've got no secrets—that's so liberating. You've nothing to fear anymore."[12] La dernière strophe se termine sur ces rimes:
When you got nothing, you got nothing to lose
You're invisible now, you got no secrets to conceal[11]
Et le refrain met l'accent sur ces thèmes:
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone[11]
Les paroles de la chanson s'adressent à une jeune femme autrefois prospère qui est tombée dans la misère. Elle n'est pas nommée explicitement, et il existe beaucoup de spéculations à ce sujet. L'une des hypothèses les plus classiques se base sur Edie Sedgwick, une actrice et top model connue pour avoir travaillé avec Andy Warhol ; elle est souvent identifiée à des protagonistes d'autres chansons de Dylan de cette époque, notamment Just Like a Woman (parue sur Blonde on Blonde). Cependant, on pense généralement que Dylan ne rencontra Sedgwick qu'à la fin de l'année 1965, après l'enregistrement de Like a Rolling Stone[13], quoiqu'une biographie de Sedgwick place leur première rencontre au Noël de l'année 1964, à Greenwich Village[14]. Joan Baez a également été envisagée comme une destinatrice possible de la chanson[8].
D'autres ont vu dans ces paroles un sens plus profond. Mike Marqusee a beaucoup écrit sur les déchirements de la vie de Dylan à l'époque, avec l'éloignement de son ancien public folk et ses positions clairement marquées à gauche. Il suggère que Like a Rolling Stone est auto-référentielle : « la chanson n'atteint son caractère le plus poignant que lorsqu'on réalise qu'elle se destine, au moins en partie, au chanteur lui-même : c'est lui qui est "sans maison" »[15]. Le documentaire de Martin Scorsese No Direction Home montre que Dylan semble avoir été très affecté par l'accueil tiède que lui faisait le public à l'époque.
Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn’t you?
People’d call, say, “Beware doll, you’re bound to fall”
You thought they were all kiddin’ you
You used to laugh about
Everybody that was hangin’ out
Now you don’t talk so loud
Now you don’t seem so proud
About having to be scrounging for your next meal
How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
You’ve gone to the finest school all right, Miss Lonely
But you know you only used to get juiced in it
And nobody has ever taught you how to live on the street
And now you find out you’re gonna have to get used to it
You said you’d never compromise
With the mystery tramp, but now you realize
He’s not selling any alibis
As you stare into the vacuum of his eyes
And ask him do you want to make a deal?
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns
When they all come down and did tricks for you
You never understood that it ain’t no good
You shouldn’t let other people get your kicks for you
You used to ride on the chrome horse with your diplomat
Who carried on his shoulder a Siamese cat
Ain’t it hard when you discover that
He really wasn’t where it’s at
After he took from you everything he could steal
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
Princess on the steeple and all the pretty people
They’re drinkin’, thinkin’ that they got it made
Exchanging all kinds of precious gifts and things
But you’d better lift your diamond ring, you’d better pawn it babe
You used to be so amused
At Napoleon in rags and the language that he used
Go to him now, he calls you, you can’t refuse
When you got nothing, you got nothing to lose
You’re invisible now, you got no secrets to conceal
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
Les meilleurs interprêtes
en français
et les autres...
Sa longueur (plus de 6 minutes), son style et ses arrangements en ont fait l'une des chansons de Dylan les plus célèbres et influentes. Le magazine Rolling Stone l'a nommée plus grande chanson de tous les temps, affirmant qu'« aucune autre chanson n'a jamais défié et transformé les codes commerciaux et les conventions artistiques de son époque aussi profondément »[1]. Dans son discours de réception de Dylan au Rock and Roll Hall of Fame, Bruce Springsteen se souvint : « La première fois que j'ai entendu Bob Dylan, j'écoutais WMCA avec ma mère dans la voiture, et soudain il y a eu ce coup de caisse claire qui sonnait comme si quelqu'un avait donné un grand coup de pied dans la porte donnant sur votre esprit ».
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en 2009
Contrairement aux hits de cette époque, les paroles de "Like a Rolling Stone" ne parlent pas d'amour mais expriment bien plutôt le ressentiment et un ardent désir de revanche.[9][10] L'auteur Oliver Trager décrit ces paroles comme évoquant "le sourire méprisant de Dylan adressé à une femme tombée en disgrâce et obligée de se débrouiller et de lutter dans un monde hostile et inconnu."[10] Jusqu'à maintenant, la cible de cette chanson, Miss Lonely ("Mademoiselle TouteSeule"), a toujours pris les chemins les plus faciles, est allée dans les meilleures écoles et connaît des gens hauts placés, mais dorénavant, sa situation étant devenue beaucoup plus pénible, elle n'a aucune expérience intéressante qui pourrait l'aider à se tirer d'affaire.[10] Les premières lignes de la chanson rappelle les conditions d'existence de Miss Lonely avant sa déchéance:
Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn't you?[11]
Et la première strophe se termine sur ces lignes, tournant en ridicule sa situation actuelle:
Now you don't talk so loud
Now you don't seem so proud
About having to be scrounging for your next meal[11]
Malgré ces attaques au vitriol, cette chanson montre aussi une certaine forme de compassion pour Miss Lonely, ainsi que la joie et la liberté obtenues à la suite de la perte de tout ce qui la rattachait à son ancienne vie superficielle[9], comme l'a interprété Jann Wenner - co-fondateur du magazine Rolling Stone - avec les paroles: "Everything has been stripped away. You're on your own, you're free now ... You're so helpless and now you've got nothing left. And you're invisible—you've got no secrets—that's so liberating. You've nothing to fear anymore."[12] La dernière strophe se termine sur ces rimes:
When you got nothing, you got nothing to lose
You're invisible now, you got no secrets to conceal[11]
Et le refrain met l'accent sur ces thèmes:
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone[11]
Les paroles de la chanson s'adressent à une jeune femme autrefois prospère qui est tombée dans la misère. Elle n'est pas nommée explicitement, et il existe beaucoup de spéculations à ce sujet. L'une des hypothèses les plus classiques se base sur Edie Sedgwick, une actrice et top model connue pour avoir travaillé avec Andy Warhol ; elle est souvent identifiée à des protagonistes d'autres chansons de Dylan de cette époque, notamment Just Like a Woman (parue sur Blonde on Blonde). Cependant, on pense généralement que Dylan ne rencontra Sedgwick qu'à la fin de l'année 1965, après l'enregistrement de Like a Rolling Stone[13], quoiqu'une biographie de Sedgwick place leur première rencontre au Noël de l'année 1964, à Greenwich Village[14]. Joan Baez a également été envisagée comme une destinatrice possible de la chanson[8].
D'autres ont vu dans ces paroles un sens plus profond. Mike Marqusee a beaucoup écrit sur les déchirements de la vie de Dylan à l'époque, avec l'éloignement de son ancien public folk et ses positions clairement marquées à gauche. Il suggère que Like a Rolling Stone est auto-référentielle : « la chanson n'atteint son caractère le plus poignant que lorsqu'on réalise qu'elle se destine, au moins en partie, au chanteur lui-même : c'est lui qui est "sans maison" »[15]. Le documentaire de Martin Scorsese No Direction Home montre que Dylan semble avoir été très affecté par l'accueil tiède que lui faisait le public à l'époque.
Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn’t you?
People’d call, say, “Beware doll, you’re bound to fall”
You thought they were all kiddin’ you
You used to laugh about
Everybody that was hangin’ out
Now you don’t talk so loud
Now you don’t seem so proud
About having to be scrounging for your next meal
How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
You’ve gone to the finest school all right, Miss Lonely
But you know you only used to get juiced in it
And nobody has ever taught you how to live on the street
And now you find out you’re gonna have to get used to it
You said you’d never compromise
With the mystery tramp, but now you realize
He’s not selling any alibis
As you stare into the vacuum of his eyes
And ask him do you want to make a deal?
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns
When they all come down and did tricks for you
You never understood that it ain’t no good
You shouldn’t let other people get your kicks for you
You used to ride on the chrome horse with your diplomat
Who carried on his shoulder a Siamese cat
Ain’t it hard when you discover that
He really wasn’t where it’s at
After he took from you everything he could steal
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
Princess on the steeple and all the pretty people
They’re drinkin’, thinkin’ that they got it made
Exchanging all kinds of precious gifts and things
But you’d better lift your diamond ring, you’d better pawn it babe
You used to be so amused
At Napoleon in rags and the language that he used
Go to him now, he calls you, you can’t refuse
When you got nothing, you got nothing to lose
You’re invisible now, you got no secrets to conceal
How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
Les meilleurs interprêtes
en français
et les autres...
Re: Like a Rolling Stone
A propos le groupe "The rolling stones" ne tire pas son nom de cette chanson...
... mais du blues <<Rollin'Stone>> de Mudy Waters
Well, I wish I was a catfish,
swimmin in a oh, deep, blue sea
I would have all you good lookin women,
fishin, fishin after me
Sure 'nough, a-after me
Sure 'nough, a-after me
Oh 'nough, oh 'nough, sure 'nough
I went to my baby's house,
and I sit down oh, on her steps.
She said, "Now, come on in now, Muddy
You know, my husband just now left
Sure 'nough, he just now left
Sure 'nough, he just now left"
Sure 'nough, oh well, oh well
Well, my mother told my father,
just before hmmm, I was born,
"I got a boy child's comin,
He's gonna be, he's gonna be a rollin stone,
Sure 'nough, he's a rollin stone
Sure 'nough, he's a rollin stone"
Oh well he's a, oh well he's a, oh well he's a
Well, I feel, yes I feel,
feel that I could lay down oh, time ain't long
I'm gonna catch the first thing smokin,
back, back down the road I'm goin
Back down the road I'm goin
Back down the road I'm goin
Sure 'nough back, sure 'nough back
et qui a eu lui aussi différents interprêtes
... mais du blues <<Rollin'Stone>> de Mudy Waters
Well, I wish I was a catfish,
swimmin in a oh, deep, blue sea
I would have all you good lookin women,
fishin, fishin after me
Sure 'nough, a-after me
Sure 'nough, a-after me
Oh 'nough, oh 'nough, sure 'nough
I went to my baby's house,
and I sit down oh, on her steps.
She said, "Now, come on in now, Muddy
You know, my husband just now left
Sure 'nough, he just now left
Sure 'nough, he just now left"
Sure 'nough, oh well, oh well
Well, my mother told my father,
just before hmmm, I was born,
"I got a boy child's comin,
He's gonna be, he's gonna be a rollin stone,
Sure 'nough, he's a rollin stone
Sure 'nough, he's a rollin stone"
Oh well he's a, oh well he's a, oh well he's a
Well, I feel, yes I feel,
feel that I could lay down oh, time ain't long
I'm gonna catch the first thing smokin,
back, back down the road I'm goin
Back down the road I'm goin
Back down the road I'm goin
Sure 'nough back, sure 'nough back
et qui a eu lui aussi différents interprêtes
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