Autochromes (Jardins Albert Kahn)
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Autochromes (Jardins Albert Kahn)
Albert Kahn a collectionné de 1907 à 1929(date de sa ruine) les autochromes du monde entier pour figer un monde en pleine évolution
Une partie de cette collection, les autochromes de Bretagne est présentée au musée situé dans les jardins Albert Kahn de Boulogne-Billancourt
Une partie de cette collection, les autochromes de Bretagne est présentée au musée situé dans les jardins Albert Kahn de Boulogne-Billancourt
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 29 Nov 2018 - 20:45, édité 1 fois
Re: Autochromes (Jardins Albert Kahn)
Qu'est-ce que l'autochrome?
Wiki nous dit:
L'autochrome est un procédé de film photographique couleur breveté le 17 décembre 1903 par les frères Auguste et Louis Lumière.
C'est la première technique industrielle de photographie couleurs, elle produit des images transparentes. Elle fut utilisée entre 1907 et 1932 environ. On lui doit en particulier de nombreuses photos de la Première Guerre mondiale.
Le 30 mai 1904 Louis Lumière présente la technique autochrome à l'Académie des sciences.
Gabriel Veyre réalise ensuite les premiers autochromes au Maroc.
À partir de 1907, sa commercialisation séduit de nombreux Français et étrangers. Les usines Lumière produisirent 6 000 plaques d'autochromes par jour, 50 millions de clichés au total.
Albert Kahn, banquier philanthrope, envoie des photographes sur les cinq continents pour constituer les « Archives de la planète ». Il a ainsi pu rassembler des témoignages sur une cinquantaine de pays dans le monde.
À partir de 1935, le Kodachrome puis, en 1936, l'Agfachrome remplacent progressivement l'autochrome.
À l'opposé des autres techniques de l'époque, ce procédé qui emploie la méthode additive enregistre l'image sur une seule plaque photographique, sous forme d'une image noir et blanc composite représentant le rouge, le vert et le bleu. Émulsion et filtre sont intimement liés, de la prise de vue à la projection, du fait du caractère aléatoire du filtre.
La technique consiste à saupoudrer une plaque de verre avec des millions de particules microscopiques (10 à 20 micromètres) — des grains de fécule de pomme de terre — teints en rouge (orange), vert et bleu (violet), fixés par de la résine. Les interstices entre les grains sont comblés par de la poudre de carbone très fine (noir de fumée). Ce filtre est scellé par une laque qui le protège pendant les opérations de développement de la surface sensible qui a été déposée sur le tout.
* L'exposition se fait, plaque de verre en avant.
* Le développement est complexe puisqu'il faut inverser l'image : deux développements successifs avec une post-insolation.
* La restitution s'effectue par rétro-éclairage, source de lumière du côté de la surface sensible.
Même avec une excellente émulsion, la présence du filtre réduit la sensibilité effective de 4 à 8 ISO. Du coup, cette technique demande un long temps de pose, d'où la mise en scène des personnages et le flou fréquent de la végétation.
Wiki nous dit:
L'autochrome est un procédé de film photographique couleur breveté le 17 décembre 1903 par les frères Auguste et Louis Lumière.
C'est la première technique industrielle de photographie couleurs, elle produit des images transparentes. Elle fut utilisée entre 1907 et 1932 environ. On lui doit en particulier de nombreuses photos de la Première Guerre mondiale.
Le 30 mai 1904 Louis Lumière présente la technique autochrome à l'Académie des sciences.
Gabriel Veyre réalise ensuite les premiers autochromes au Maroc.
À partir de 1907, sa commercialisation séduit de nombreux Français et étrangers. Les usines Lumière produisirent 6 000 plaques d'autochromes par jour, 50 millions de clichés au total.
Albert Kahn, banquier philanthrope, envoie des photographes sur les cinq continents pour constituer les « Archives de la planète ». Il a ainsi pu rassembler des témoignages sur une cinquantaine de pays dans le monde.
À partir de 1935, le Kodachrome puis, en 1936, l'Agfachrome remplacent progressivement l'autochrome.
À l'opposé des autres techniques de l'époque, ce procédé qui emploie la méthode additive enregistre l'image sur une seule plaque photographique, sous forme d'une image noir et blanc composite représentant le rouge, le vert et le bleu. Émulsion et filtre sont intimement liés, de la prise de vue à la projection, du fait du caractère aléatoire du filtre.
La technique consiste à saupoudrer une plaque de verre avec des millions de particules microscopiques (10 à 20 micromètres) — des grains de fécule de pomme de terre — teints en rouge (orange), vert et bleu (violet), fixés par de la résine. Les interstices entre les grains sont comblés par de la poudre de carbone très fine (noir de fumée). Ce filtre est scellé par une laque qui le protège pendant les opérations de développement de la surface sensible qui a été déposée sur le tout.
* L'exposition se fait, plaque de verre en avant.
* Le développement est complexe puisqu'il faut inverser l'image : deux développements successifs avec une post-insolation.
* La restitution s'effectue par rétro-éclairage, source de lumière du côté de la surface sensible.
Même avec une excellente émulsion, la présence du filtre réduit la sensibilité effective de 4 à 8 ISO. Du coup, cette technique demande un long temps de pose, d'où la mise en scène des personnages et le flou fréquent de la végétation.
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