Mata Hari danseuse espionne
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Mata Hari danseuse espionne
Mata Hari
(* 07. Août 1876; † 15. Octobre 1917)
Destin cocasse, en tout cas, que celui de la hollandaise Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous son pseudonyme javanais, "Mata Hari". Danseuse légère et croqueuse d'hommes, arrêtée pour espionnage au profit de l'ennemi allemand, Mata Hari finît sa course devant un peloton d'exécution à Vincennes, le 15 octobre 1917.
Matahari signifie Tournesol ou Fille du Soleil en javanais
Margaretha Geertruida ZELLE est l'unique fille de Adam Zelle et de Antje van der Meulen. Son père, riche fabricant de chapeaux et de capes, lui porte une attention toute particulière. La petite fille, souvent prise pour une eurasienne en raison de son teint mat, montre un penchant précoce pour l'affabulation et la mise en scène. Le "cocon" familial se trouve brisé en janvier 1889 lorsque l'entreprise Zelle fait faillite. La famille déménage, Adam Zelle délaisse ses enfants, le couple se sépare le 4 septembre 1890. Le décès de Mme Zelle huit mois plus tard disperse la fratrie.
Elle est devenue une danseuse célèbre grâce à l'appui involontaire de Guimet fondateur du musée
Espion formé par les Allemands mais semble-t-il dénoncé par eux elle est condamnée par les français et fusillée sans bandeau envoyant des baisers au peloton.
Elle fait ses débuts comme danseuse de charme sous les apparences d'une princesse javanaise dénommée Mata Hari (L'oeil de l'Aurore) au «Musée des études orientales» (sic), plus connu sous le nom de musée Guimet, lequel abrite alors une salle de spectacle privée...
La représentation donnée le soir du 13 mars 1905 par le riche négociant et mécène Émile Guimet pour une brochette de privilégiés consiste en un tableau animé représentant le dieu hindou Shiva aux six bras recevant l'hommage exalté d'une pléiade de princesses.
Celles-ci sont emmenées par... Mata Hari habillée d'un collant couleur chair et ruisselante d'or et de jade.
La salle exulte et une spectatrice, l'écrivain Colette, note en experte : «Elle ne dansait guère mais elle savait se dévêtir progressivement et mouvoir un long corps bistre, mince et fier.»
Le spectacle connaît le succès et la troupe se produit bientôt à Madrid, Monte Carlo, Berlin, La Haye, Vienne et même Le Caire.
La jeune et troublante artiste collectionne les protecteurs haut placés.
En 1937, « Mademoiselle Docteur », Fraülein Schragmüller, qui travaillait pendant la guerre au bureau III C, sous le nom de code H21, à Anvers, publia ses mémoires. Elle y révèle à propos de Mata Hari : « Pas une des nouvelles qu'elle a envoyées n'était utilisable, et ses informations n'ont eu pour nous aucun intérêt politique et militaire. » Elle reconnaitra cependant : « La condamnation était méritée et conforme à l'esprit du code militaire. ».
mais elle était surtout très attirante
_
en fait c'est une photo de Colette et non de MataHari
(* 07. Août 1876; † 15. Octobre 1917)
Destin cocasse, en tout cas, que celui de la hollandaise Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous son pseudonyme javanais, "Mata Hari". Danseuse légère et croqueuse d'hommes, arrêtée pour espionnage au profit de l'ennemi allemand, Mata Hari finît sa course devant un peloton d'exécution à Vincennes, le 15 octobre 1917.
Matahari signifie Tournesol ou Fille du Soleil en javanais
Margaretha Geertruida ZELLE est l'unique fille de Adam Zelle et de Antje van der Meulen. Son père, riche fabricant de chapeaux et de capes, lui porte une attention toute particulière. La petite fille, souvent prise pour une eurasienne en raison de son teint mat, montre un penchant précoce pour l'affabulation et la mise en scène. Le "cocon" familial se trouve brisé en janvier 1889 lorsque l'entreprise Zelle fait faillite. La famille déménage, Adam Zelle délaisse ses enfants, le couple se sépare le 4 septembre 1890. Le décès de Mme Zelle huit mois plus tard disperse la fratrie.
Elle est devenue une danseuse célèbre grâce à l'appui involontaire de Guimet fondateur du musée
Espion formé par les Allemands mais semble-t-il dénoncé par eux elle est condamnée par les français et fusillée sans bandeau envoyant des baisers au peloton.
Elle fait ses débuts comme danseuse de charme sous les apparences d'une princesse javanaise dénommée Mata Hari (L'oeil de l'Aurore) au «Musée des études orientales» (sic), plus connu sous le nom de musée Guimet, lequel abrite alors une salle de spectacle privée...
La représentation donnée le soir du 13 mars 1905 par le riche négociant et mécène Émile Guimet pour une brochette de privilégiés consiste en un tableau animé représentant le dieu hindou Shiva aux six bras recevant l'hommage exalté d'une pléiade de princesses.
Celles-ci sont emmenées par... Mata Hari habillée d'un collant couleur chair et ruisselante d'or et de jade.
La salle exulte et une spectatrice, l'écrivain Colette, note en experte : «Elle ne dansait guère mais elle savait se dévêtir progressivement et mouvoir un long corps bistre, mince et fier.»
Le spectacle connaît le succès et la troupe se produit bientôt à Madrid, Monte Carlo, Berlin, La Haye, Vienne et même Le Caire.
La jeune et troublante artiste collectionne les protecteurs haut placés.
En 1937, « Mademoiselle Docteur », Fraülein Schragmüller, qui travaillait pendant la guerre au bureau III C, sous le nom de code H21, à Anvers, publia ses mémoires. Elle y révèle à propos de Mata Hari : « Pas une des nouvelles qu'elle a envoyées n'était utilisable, et ses informations n'ont eu pour nous aucun intérêt politique et militaire. » Elle reconnaitra cependant : « La condamnation était méritée et conforme à l'esprit du code militaire. ».
mais elle était surtout très attirante
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en fait c'est une photo de Colette et non de MataHari
Dernière édition par Ulysse92 le Dim 27 Fév 2011 - 17:19, édité 5 fois
Mata-Hari Garbo 1931
Son histoire a inspiré des films
Garbo
Garbo
Dernière édition par Ulysse92 le Lun 28 Fév 2011 - 0:15, édité 4 fois
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