We want sex ... equality
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We want sex ... equality
We want sex equality
"Made in Dagenham"
(titre anglais)
un film réjouissant et consensuel basé sur une histoire vraie :
En 1968, dans l’usine Ford de Dagenham, véritable "forteresse ouvrière" (comme le fut Renault à Billancourt) avec ses 30 000 salariés, la centaine d’ouvrières de l’atelier confection (qui cousent les sièges des modèles assemblés à la chaîne) font figure de dernière roue du carrosse. Payée près de 15 % de moins que leurs collègues masculins, elles se voient de plus déclassés dans la nouvelle grille salariale, qui ne reconnaît plus leur statut d’ouvrières qualifiées. C’est la goutte qui va faire déborder le vase de la contestation et déclencher un mouvement qui dépassera aussi bien la direction de Ford que les syndicats et le pouvoir politique.
Au siège américain de Ford, on sourit. Jusqu'au jour où l'assemblage des voitures est bloqué.
La lutte s’étendra à d’autres usines en ce printemps 68, relayée par les médias (qui comparent les ouvrières aux suffragettes et leur donnent le surnom de petticoat army).
En trois semaines, l'entreprise perd 8 millions de livres et menace de délocaliser.
Le Premier ministre, Harold Wilson, charge Barbara Castle, secrétaire d'Etat à l'Emploi et à la Productivité, de régler le problème. Ce qu'elle fera en recevant huit grévistes, à qui elle promet de légiférer. En 1970, l'Equal Pay Act contraint les employeurs à rémunérer également hommes et femmes.
si Barbara Castle et Harold Wilson sont bien là, les autres noms ont été changés et l'héroïne, Rita O'Grady, à la tête du mouvement à cause d'une langue bien pendue, n'existe pas. Son personnage a été imaginé à partir de divers témoignages d'authentiques grévistes de l'époque. Lesquelles, présentes au générique de fin, ont déclaré, dans le quotidien The Independent, que le film était proche de la réalité, à une exception près (leur petite tenue à cause de la chaleur).
Même la femme du directeur se sent concernée par ce mouvement de libération de la femme
la ministre (travailliste) du travail aussi
car elle a su réveiller les vieux syndicats un peu machistes
Le film met à jour des ressorts qui continuent aujourd’hui à faire le lit de l’inégalité salariale : non-reconnaissance des qualifications spécifiques des femmes (sous prétexte qu’il s’agit de couture, Ford ne reconnaît par leur savoir-faire technique), salaire féminin considéré comme un salaire d’appoint, tâches domestiques qui entravent l’investissement des femmes dans la sphère militante, etc.
Et pour nous les hommes on voit les progrès qu'il nous a fallu faire. D’abord amusés et solidaires, les ouvriers de Dagenham mis au chômage technique vont se muer en alliés objectifs du patronat.
Pour les cinéphiles Nigel Cole fait un peu dans la facilité et quand on voit dans le générique les vraies images d'archives ou les intervews récentes des vraies protagonistes on devine ce qu'un réalisateur ayant plus de personnalité aurait pu en faire...
en octobre 2010 ce fiilm a reçu : le Prix du meilleur scénario, le Prix du Public , ainsi que le "Hitchcock d'or" du Festival du film britannique de Dinard, ex-aequo avec Treacle Jr de Jamie Thraves.
Prix du public on s'en doute, prix du scénario si on veut mais Hitchcock d'or ???? Où est le suspense et la psychologie?
Dernière édition par Ulysse92 le Dim 20 Mar 2011 - 12:17, édité 1 fois
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