Marceline Desbordes-Valmore
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Marceline Desbordes-Valmore
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A Rouen, rue Ancrière
Je n'ai vu qu'un regard de cette belle morte
A travers le volet qui touche à votre porte,
Ma soeur, et sur la vitre où passa ce regard,
Ce fut l'adieu d'un ange obtenu par hasard.
Et dans la rue encore on dirait, quand je passe,
Que l'adieu reparaît à la claire surface.
Mais il est un miroir empreint plus tristement
De l'image fuyante et visible un moment :
Ce miroir, c'est mon âme où, portrait plein de larmes,
Revit la belle morte avec ses jeunes charmes.
A Rouen, rue Ancrière
Je n'ai vu qu'un regard de cette belle morte
A travers le volet qui touche à votre porte,
Ma soeur, et sur la vitre où passa ce regard,
Ce fut l'adieu d'un ange obtenu par hasard.
Et dans la rue encore on dirait, quand je passe,
Que l'adieu reparaît à la claire surface.
Mais il est un miroir empreint plus tristement
De l'image fuyante et visible un moment :
Ce miroir, c'est mon âme où, portrait plein de larmes,
Revit la belle morte avec ses jeunes charmes.
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