Princ. fond. de l'histoire de l'art - Heinrich Wölfflin
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Princ. fond. de l'histoire de l'art - Heinrich Wölfflin
H e i n r i c h _ W ö l f f l i n
Principes fondamentaux de l'histoire de l'art
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J'aime bien ce livre In-16 Carré. Broché imprimé en 1966, acheté vers 1971 et que je reprends de temps en temps dans la bibliothèque comme cette fois-ci...
Wiki:
Son approche historique de l'art est connue sous le nom de formalisme, car il considérait les œuvres d'art avant tout en fonction de leur forme extérieure, c'est-à-dire de leur style.
Il était l'un des premiers historiens de l'art à utiliser de façon régulière dans ses leçons deux projecteurs de diapositives, ce qui lui permettait de comparer directement deux œuvres l'une avec l'autre.
C'est principalement en s'appuyant sur la comparaison d'œuvres de la Renaissance et d'œuvres baroques qu'il a développé dans son principal ouvrage, Kunstgeschichtliche Grundbegriffe (1915), cinq paires de concepts opposés grâce auxquels il est possible de décrire les différences de forme entre les œuvres d'art de la Renaissance et celles du baroque.
Wölfflin a suivi des études de philosophie, mais la thèse qu'il a soutenue pour les conclure était un sujet d'histoire de l'art.
Il s'est intéressé, entre autres, au passage du classicisme au baroque, ainsi qu'à l'architecture. Ses définitions font référence, à tel point que, par exemple, Eugenio d'Ors parle de « baroque wölfflinien » pour expliquer un ensemble de concepts d'analyse esthétique.
Son œuvre majeure, Principes fondamentaux de l'histoire de l'art (1915), a largement influencé l'étude stylistique. En effet, c'est par l'invention de concepts et d'un langage propre qu'il devient l'un des théoriciens de l'art les plus importants de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. On peut également citer, parmi ses œuvres connues, Renaissance et baroque (1888) et Prolégomènes à une psychologie de l'architecture.
Heinrich Wölfflin est traditionnellement considéré comme le premier historien de l'art dans l'acception stricte du terme, la première chaire de professeur d'histoire de l'art ayant été créée pour lui, sur sa demande.
C'est amusant encore un précurserur du musée imaginaire avec ses
Dans mon bouquin toutes les illustrations sont en noir et blanc et je pense que ses plaques en verre l'étaient aussi!
à propos du baroque
cliquez ici => Le cine-club de Caen à propos de Wölfflin
Principes fondamentaux de l'histoire de l'art :
Le problème de l'évolution du style dans l'art moderne
Le problème de l'évolution du style dans l'art moderne
Wolfflin fait du baroque le grand mouvement artistique du XVIIème. On pourrait en effet s'étonner de qualifier de baroque les peintres des pays réformés aussi bien l'exubérant Van Hals que le chatoyant Rembrandt ou Vermeer, le méditatif. Et pourtant ces peintres ont tous éprouvé le même bouleversement du sentiments décoratif (ce qui mérite d'être peint) et du sentiment imitatif (comment le peindre).
Wollflin regoupe en cinq catégories les mutations apparues au cours du XVIIème. Le baroque, par rapport au classique, privilégie :
* le Pictural sur le Linéaire
* la Profondeur sur la superposition des plans
* la Forme ouverte sur la Forme fermée
*
* l'Obscurité sur la Clarté.
voir ainsi : Le visage classique et le visage baroque (p.46)
Wolfflin conclut en affirmant que chaque période de stabilité artistique assez longue génére sa période classique puis sa période baroque. Ainsi le Locoon dévorant ses enfants est-il le baroque de l'Apollon du belvédaire, ainsi dans le gothique le style normand succède-t-il au Early English. Le romantisme pourrait aussi être le baroque du néo-classique et l'expressionnisme le baroque de l'impressionnisme. Après un retour pour l'intérêt de la ligne avec le cubisme celui-ci est dépassé par le post-modernisme avec ses recyclages, simulacres, déréalisations et détournements, son refus de l'ascétisme et du purisme moderne (Adolf Loos : "l'ornement est crime", Le Corbusier).
Dernière édition par Ulysse92 le Lun 28 Jan 2013 - 23:10, édité 1 fois
le pictural (baroque) <=== Le linéaire (classique)
Portrait de jeune homme
Dürer, 1521
bois, 45,5 x 31,5 cm
Gemäldegalerie, Dresde
le pictural (baroque) <=== Le linéaire (classique)
http://www.cineclubdecaen.com/peinture/analyse/visage.htm
Portrait d'un homme
Franz Hals, 1650-53
Huile sur toile, 84,7 x 67 cm
The Hermitage, St. Petersburg
Dernière édition par Ulysse92 le Mar 29 Jan 2013 - 0:27, édité 5 fois
la Profondeur (baroque) <== la superposition des plans (classique)
Raphaël
La pêche miracleuse
(supersposition des plans)
la Profondeur (baroque) <== la superposition des plans (classique)
esquisse
n'ayant pas trouvé la pêche miraculeuse de Van Dyck d'après Rubens
j'ai mis Suzanne et les vieillards du Tintoret où on voit bien ce que profondeur veut dire
Dernière édition par Ulysse92 le Mar 29 Jan 2013 - 0:25, édité 3 fois
Forme ouverte (baroque) <== Forme fermée (classique)
http://marinni.livejournal.com/553184.html?thread=6580192
Andrea del Brescianino (b. ca. 1487, Ferrara, d. after 1524, Ferrara)
1525
Venus et 2 cupidons
Galleria Borghese, Rome
Forme ouverte (baroque) <== Forme fermée (classique)
Andromède
Rubens
autre exemple :
Janssens
Femme lisant
1623-1682
Pas de centrage, partie tronquée à gauche, pantoufles en désordre
Dernière édition par Ulysse92 le Mar 29 Jan 2013 - 0:25, édité 4 fois
Unité et obscurité du baroque
Joos Van Cleve (le maître de la mort de la vierge) : Déploration
Pays-Bas
1ère moitié XVIème
Musée du Louvre
L'Unité (baroque) <== Multiplicité (Classique)
&
Obscurité (baroque) <== Clarté (Classique)
Le Tintoret : Déploration
Venise
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