Les enfants de Belle Ville, film iranien d'Asghar Farhadi
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Les enfants de Belle Ville, film iranien d'Asghar Farhadi
Asghar Farhadi est celui qui a réalisé le si talentueux "une séparation"
On nous ressort donc avec raison un film de 2004
Belle Ville n'est pas à Paris, c'est une prison pour mineurs de Téhéran
Akbar vient juste d'avoir 18 ans en prison où il est enfermé car il a tué quelqu'un lorsqu'il avait 16 ans. Dés lors il peut être exécuté sauf si le plaignant ne l'exige pas.
Un des codétenus, Ala, simple voleur, son ami, sort de prison et met tout en oeuvre avec l'aide de la soeur d'Abkar pour faire changer d'avis le plaignant.
Mais ce dernier s'avère intraitable
La soeur vit une drôle de vie, élevant un enfant, vivant semble-t'il avec un marchand de cigarettes drogué et vendeur de drogue
mais elle est attirante et Ala peu à peu est attiré, s'en défend par amitié pour Akbar...
En tout cas il se trouve embringué dans une drôle d'aventure et se trouve face à un débat cornélien
Quelle route doit-il prendre?
L'imam est plein de bons conseils et son éducateur aussi...
mais ce monde est complètement biaisé...
Le plaignant demande l'application de la loi du talion : la peine de port pour celui qui a tué sa fille, car le Coran lui en donne le droit, parait-il
Cependant celui qui a tué sa fille est un homme et qu'un homme vaut 2 femmes!... le plaignant devra verser le prix du sang donc la moitié du prix du sang d'un homme à la famille de celui qui sera exécuté...
Et donc le plaignant est bien embêté d'avoir à trouver de l'argent alors que sa belle-fille handicapée aurait bien besoin d'argent pour une opération. Il s'est remarié avec une femme qu'il n'a jamais touchée sauf pour la battre, une simple bonniche comme elle le dit elle-même, alors il ne va surtout pas dépenser d'argent pour cette fille.
En plus il n'hésite pas à frapper durement la soeur d'Akbar qui vient le voir régulièrement pour le supplier de grâcier son frère.
Il s'énerve parce qu'Ala lui dit qu'ils seront toujours là à lui reprocher sa vengeance. L'imam ne le soutient pas et lui dit qu'Allah est clément.
Il veut ruiner sa vie et celle de sa famille en essayant de vendre sa maison... Mais Ala surprend le manège et explique au vendeur la folie de cet homme qui veut mettre sa femme et sa fille handicapée à la rue. Celui-ci a un coeur et de la compassion et renonce à son acquisition. Bizarrement il retire la parole donnée et son honneur ne s'en trouve pas sali (mais peut-être que si sa femme, sa soeur ou sa fille avait eu un regard sur un homme cela se serait réglé dans le sang).
La soeur d'Akbar étant pauvre elle ne peut payer elle-non plus le prix du sang pour sauver son frère et ne veut pas qu'Ala vole pour gagner la rançon.
C'est alors que la gent féminine tisse sa toile d'araignée et qu'Ala le généreux se trouve confronté à un débat cornélien...
Tout ça pour sauver un jeune de 16 ans qui n'a rien trouvé de mieux que de tuer sa petite amie quand elle voulait se marier avec un autre... la vie d'une fille ça compte pour du beurre
Quelle guerre des sexes dans ce monde où la religion entretient des idées bien loin de notre humanisme laïc!
Quelle justice qui condamne à mort des mineurs au moment des faits!
On comprend que ce cinéaste déplore l'état de cette société...
On nous ressort donc avec raison un film de 2004
Akbar vient juste d'avoir 18 ans en prison où il est enfermé car il a tué quelqu'un lorsqu'il avait 16 ans. Dés lors il peut être exécuté sauf si le plaignant ne l'exige pas.
Un des codétenus, Ala, simple voleur, son ami, sort de prison et met tout en oeuvre avec l'aide de la soeur d'Abkar pour faire changer d'avis le plaignant.
Mais ce dernier s'avère intraitable
La soeur vit une drôle de vie, élevant un enfant, vivant semble-t'il avec un marchand de cigarettes drogué et vendeur de drogue
mais elle est attirante et Ala peu à peu est attiré, s'en défend par amitié pour Akbar...
En tout cas il se trouve embringué dans une drôle d'aventure et se trouve face à un débat cornélien
Quelle route doit-il prendre?
L'imam est plein de bons conseils et son éducateur aussi...
mais ce monde est complètement biaisé...
Le plaignant demande l'application de la loi du talion : la peine de port pour celui qui a tué sa fille, car le Coran lui en donne le droit, parait-il
Cependant celui qui a tué sa fille est un homme et qu'un homme vaut 2 femmes!... le plaignant devra verser le prix du sang donc la moitié du prix du sang d'un homme à la famille de celui qui sera exécuté...
Et donc le plaignant est bien embêté d'avoir à trouver de l'argent alors que sa belle-fille handicapée aurait bien besoin d'argent pour une opération. Il s'est remarié avec une femme qu'il n'a jamais touchée sauf pour la battre, une simple bonniche comme elle le dit elle-même, alors il ne va surtout pas dépenser d'argent pour cette fille.
En plus il n'hésite pas à frapper durement la soeur d'Akbar qui vient le voir régulièrement pour le supplier de grâcier son frère.
Il s'énerve parce qu'Ala lui dit qu'ils seront toujours là à lui reprocher sa vengeance. L'imam ne le soutient pas et lui dit qu'Allah est clément.
Il veut ruiner sa vie et celle de sa famille en essayant de vendre sa maison... Mais Ala surprend le manège et explique au vendeur la folie de cet homme qui veut mettre sa femme et sa fille handicapée à la rue. Celui-ci a un coeur et de la compassion et renonce à son acquisition. Bizarrement il retire la parole donnée et son honneur ne s'en trouve pas sali (mais peut-être que si sa femme, sa soeur ou sa fille avait eu un regard sur un homme cela se serait réglé dans le sang).
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