Le magasin des suicides
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Le magasin des suicides
Je vous conseille cette animation mignonne comme tout!
J'avais beaucoup accroché sur le livre de Jean Teulé, et 'Les Triplettes de Belleville ' est l'une de mes animations favorites, donc forcément, le mariage des deux m'a séduite. Je l'ai vu en 3D, très agréable de se ballader dans les ruelles sombres, bordées de bâtiments biscornus et peuplées d'une faune dépressive, ne souhaitant qu'à trouver un moyen rapide de se suicider...
Un sujet comme la dépression, traité avec respect, humour noire et insouciance, ça met du baume au coeur.
Si vous vous sentez l'âme brumeuse, ce petit bijou va vous recolorer les idées
J'attends vos retours
J'avais beaucoup accroché sur le livre de Jean Teulé, et 'Les Triplettes de Belleville ' est l'une de mes animations favorites, donc forcément, le mariage des deux m'a séduite. Je l'ai vu en 3D, très agréable de se ballader dans les ruelles sombres, bordées de bâtiments biscornus et peuplées d'une faune dépressive, ne souhaitant qu'à trouver un moyen rapide de se suicider...
Un sujet comme la dépression, traité avec respect, humour noire et insouciance, ça met du baume au coeur.
Si vous vous sentez l'âme brumeuse, ce petit bijou va vous recolorer les idées
J'attends vos retours
Belindor- Messages : 9
Date d'inscription : 24/09/2012
Age : 40
Quelques heures de Printemps (Stéphane Brizé)
Je n'ai pas encore vu ton film mais j'avais bien apprécié les Triplettes de Belleville
J'ai vu un film beaucoup plus sérieux samedi avec Vincent Lindon et Hélène Vincent sur le suicide assisté: "Quelques heures de Printemps". Lindon toujours engagé pour les causes difficiles... Hélène Vincent forcément beaucoup moins drôle que dans "La vie est un long fleuve tranquille"...
à la fin du film nous avons tous écouté la musique jusqu'au bout et c'était bien difficile de retourner dans le monde réel après une telle confrontation avec la mort, le sens de la vie, le côté inéluctable de la maladie en phase terminale et le choix d'en sortir... dignement n'est peut-être pas le mot puisque le pire n'est pas encore arrivé, en tout cas intelligemment, après mûre réflexion, en prédisant ce qui arrivera.
Pour m'en sortir moi aussi, un peu d'humour, la recette habituelle de l'homme face à ce qui le dépasse: j'ai sussurré qu'à mon avis avec ce silence et cette immobilité pesante "ils étaient tous morts dans la salle".
C'est quelquefois ça aussi le cinéma... ce "partage"!...
Puis un peu plus tard en voyant le nom du réalisateur j'ai compris que nous l'étions tous
Cliquez ici => une bonne critique
à propos du suicide assisté en Suisse je trouve cela bien de devoir faire un "voyage" dans un pays "étranger" en pleine nature harmonieuse. C'est une manière imagée de se préparer au grand voyage qui ne mène nulle part...
Je ne me verrais pas devoir aller pas loin de chez moi dans un immeuble moche de banlieue entouré de vivants trop nombreux... Partir en Suisse au moins c'est une mort qui aurait de la gueule.
Il faut de la symbolique! Est-ce pour cela qu'ils sont nombreux à se jeter sous le RER? ils vont sous terre devant le tunnel du Styx d'où sort le monstre des enfers et l'attrait du vide les emporte... mais ils ne réfléchissent pas qu'ils se jettent dans un hachoir géant et meurent dans beaucoup de souffrance. Et ils veulent faire partager leur désespoir aux autres... qui sont choqués.
Psttt... Quand tu héberges une image avec Serving ce n'est pas la peine de coller le résultat dans le bouton image, tu copies-colles directement ce qu'il te renvoie dans le texte. C'est pourquoi tu as des balises img et /img inutiles autour de tes images
C'est quand tu colles une image en donnant son adresse internet qu'il faut utiliser le bouton image
J'ai vu un film beaucoup plus sérieux samedi avec Vincent Lindon et Hélène Vincent sur le suicide assisté: "Quelques heures de Printemps". Lindon toujours engagé pour les causes difficiles... Hélène Vincent forcément beaucoup moins drôle que dans "La vie est un long fleuve tranquille"...
à la fin du film nous avons tous écouté la musique jusqu'au bout et c'était bien difficile de retourner dans le monde réel après une telle confrontation avec la mort, le sens de la vie, le côté inéluctable de la maladie en phase terminale et le choix d'en sortir... dignement n'est peut-être pas le mot puisque le pire n'est pas encore arrivé, en tout cas intelligemment, après mûre réflexion, en prédisant ce qui arrivera.
Pour m'en sortir moi aussi, un peu d'humour, la recette habituelle de l'homme face à ce qui le dépasse: j'ai sussurré qu'à mon avis avec ce silence et cette immobilité pesante "ils étaient tous morts dans la salle".
C'est quelquefois ça aussi le cinéma... ce "partage"!...
Puis un peu plus tard en voyant le nom du réalisateur j'ai compris que nous l'étions tous
Cliquez ici => une bonne critique
à propos du suicide assisté en Suisse je trouve cela bien de devoir faire un "voyage" dans un pays "étranger" en pleine nature harmonieuse. C'est une manière imagée de se préparer au grand voyage qui ne mène nulle part...
Je ne me verrais pas devoir aller pas loin de chez moi dans un immeuble moche de banlieue entouré de vivants trop nombreux... Partir en Suisse au moins c'est une mort qui aurait de la gueule.
Il faut de la symbolique! Est-ce pour cela qu'ils sont nombreux à se jeter sous le RER? ils vont sous terre devant le tunnel du Styx d'où sort le monstre des enfers et l'attrait du vide les emporte... mais ils ne réfléchissent pas qu'ils se jettent dans un hachoir géant et meurent dans beaucoup de souffrance. Et ils veulent faire partager leur désespoir aux autres... qui sont choqués.
Psttt... Quand tu héberges une image avec Serving ce n'est pas la peine de coller le résultat dans le bouton image, tu copies-colles directement ce qu'il te renvoie dans le texte. C'est pourquoi tu as des balises img et /img inutiles autour de tes images
C'est quand tu colles une image en donnant son adresse internet qu'il faut utiliser le bouton image
merci La loi Léonetti ?
L' accompagnement de fin de vie et la mort sont des sujets qui me touchent énormément, j'y suis quotidiennement confrontée dans mon travail...
Depuis la loi Leonetti, il est vrai que l'on a la possibilité de 'pousser' la morphine quand les douleurs physiques finissent par être trop insoutenables. Malheureusement, moralement, les gens sont déjà épuisés depuis longtemps, et kidnappés à l'hôpital, loin de chez eux, loin des leurs, au moment du grand saut...
Ce qui m'a souvent choqué, c'est cette solitude et cette tristesse dans cette atmosphère aseptisée, impersonnelle, dans des chambres aux murs gris, parfois sans fenêtre...(aux urgences notament)
Il m'est plusieurs fois arrivé d'accompagner des malades dans leurs derniers moments, et ce sont des expériences quelque peu chamboulantes...
On se dit que ça ne rime à rien, de finir dans ce bâtiment remplis de gens, sans personne qui compte...
Mais dans le même temps, on ressent un soulagement de les voir enfin soulagé de leurs souffrances.
Comme toi, je pense qu'un dernier voyage, en pleine nature, ne peut être que positif pour un dernier 'au revoir' à la vie... Quand on en a la possibilité physique...
Il y a cependant une alternative entre le voyage et l'hôpital, la prise en charge au domicile!
Il est possible d'apporter les mêmes réponses médicales au domicile des patients, encore faut-il que les généralistes s'y mettent! Personnellement, c'est un point crucial de mon plan de carrière.
Je n'irai pas voir ce film... même si je suis sûre qu'il est très bon. Le cinéma me permet en premier lieu de m'évader dans des univers inconnus... Celui là, je le connais
Merci pour les ptits conseils de post
Depuis la loi Leonetti, il est vrai que l'on a la possibilité de 'pousser' la morphine quand les douleurs physiques finissent par être trop insoutenables. Malheureusement, moralement, les gens sont déjà épuisés depuis longtemps, et kidnappés à l'hôpital, loin de chez eux, loin des leurs, au moment du grand saut...
Ce qui m'a souvent choqué, c'est cette solitude et cette tristesse dans cette atmosphère aseptisée, impersonnelle, dans des chambres aux murs gris, parfois sans fenêtre...(aux urgences notament)
Il m'est plusieurs fois arrivé d'accompagner des malades dans leurs derniers moments, et ce sont des expériences quelque peu chamboulantes...
On se dit que ça ne rime à rien, de finir dans ce bâtiment remplis de gens, sans personne qui compte...
Mais dans le même temps, on ressent un soulagement de les voir enfin soulagé de leurs souffrances.
Comme toi, je pense qu'un dernier voyage, en pleine nature, ne peut être que positif pour un dernier 'au revoir' à la vie... Quand on en a la possibilité physique...
Il y a cependant une alternative entre le voyage et l'hôpital, la prise en charge au domicile!
Il est possible d'apporter les mêmes réponses médicales au domicile des patients, encore faut-il que les généralistes s'y mettent! Personnellement, c'est un point crucial de mon plan de carrière.
Je n'irai pas voir ce film... même si je suis sûre qu'il est très bon. Le cinéma me permet en premier lieu de m'évader dans des univers inconnus... Celui là, je le connais
Merci pour les ptits conseils de post
Belindor- Messages : 9
Date d'inscription : 24/09/2012
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