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Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019

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Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Empty Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019

Message  Ulysse92 Jeu 12 Déc 2019 - 12:49

Dès qu'on entre on arrive face à ce tableau qui vous met un coup poing dans l'estomac tellement la couleur, les formes géométriques et les corps déformés vous rappellent d'un cou l'art de Bacon.

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris014

Ensuite ce sont les triptyques qui me ravissent

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris015
In Memory of George Dyer, 1971 (son compagnon mort juste avant la grande expo de 1971)

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris016
Three Portraits – Posthumous of George Dyer; Self-Portrait; Portrait of Lucien Freud, 1973
Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris017
Difficile de les prendre de face...

Les plaques de verre gênent les bonnes photos

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris018
Eau coulant d’un robinet

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris019
Inspiré par Miroir de la Tauromachie de Michel Leiris

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris020

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris021
Sacré tableau, partie gauche d'un triptyque où un homme se rase, avec les reflets de son visage...  I love you

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris022
Portrait of George Dyer in a Mirror, 1968 CR68-05, 1968
Huile sur toile, 198 x 147 cm
Le portrait d'un homme vu dans ses reflets décomposés

Expo Francis Bacon à Pompidou en novembre 2019 Paris023
3 études pour son autoportrait

Une expo si agréable que je l'ai vue deux fois...

Par contre les salles où l'on nous dit les textes qui auraient inspirés ces toiles m'ont paru une bien vaine expérience...

Exemple :
Eschylle a écrit:« Les Euménides », L’Orestie, traduit du grec par Daniel Loayza,
Paris , Flammarion, 2001, p. 210
« J’entre au fond du sanctuaire, couvert d’offrandes,
et je vois près de l’ombilic un homme souillé de sacrilège
assis en suppliant, qui serre dans ses mains
dégouttantes de sang une épée fraîchement tirée
et un long rameau d’olivier
soigneusement enveloppé de bandelettes,
ou pour mieux dire comme une éclatante toison ;
devant cet homme, une étrange troupe
de femmes est endormie sur des sièges –
de femmes, je veux dire de Gorgones –
non, ce n’est pas aux Gorgones qu’elles ressemblent :
je les ai déjà vues un jour sur une image, ces Harpyes
ravissant le repas de Phinée, mais celles-ci n’ont pas d’ailes –
elles sont noires, absolument repoussantes,
le souffle de leurs ronflements ne se laisse pas figurer,
de leurs yeux coule une libation d’horreur
et leur parure ne se porte avec justice
ni devant les statues des dieux ni sous les toits des hommes.
Jamais je n’ai vu de meute de cette espèce,
ni la terre qui prétendrait avoir nourri leur race
sans dommage et sans regretter son épreuve.
Franchement ce genre de texte plutôt difficile ne me parle pas vraiment, j'en préfère la conséquence sur l'imagination de Bacon et son "écriture".
De plus je ne comprends pas vraiment le rapport entre ce texte dans lequel il s'est plongé et la douleur due à la perte de son compagnon.

Dossier de presse : https://www.centrepompidou.fr/en/content/download/95421/1227281/version/12/file/DPBACON.pdf
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