Invictus ...un film engagé de Clint Eastwood
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Invictus ...un film engagé de Clint Eastwood
Encore un film "engagé" de notre cher Clint Eastwood
L'arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, son incroyable politique de pardon (incroyable pour ceux qui le soutiennent) et son pari insensé de faire une nation unie en gagnant la coupe du monde de Rugby (jeu apprécié des Afrikaaners blancs et donc délaissé par les noirs qui détestaient les Springboks vert et or)
Et un capitaine de l'équipe séduit par Mandela à l'idée de créer une nation arc-en-ciel et conforté par lui dans le leadership par l'exemple
ET dans le générique de fin ne loupez pas les vraies photos des protagonistes de cette histoire vraie
Et de belles images de rugby pour les amateurs de ce sport
L'arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, son incroyable politique de pardon (incroyable pour ceux qui le soutiennent) et son pari insensé de faire une nation unie en gagnant la coupe du monde de Rugby (jeu apprécié des Afrikaaners blancs et donc délaissé par les noirs qui détestaient les Springboks vert et or)
Et un capitaine de l'équipe séduit par Mandela à l'idée de créer une nation arc-en-ciel et conforté par lui dans le leadership par l'exemple
ET dans le générique de fin ne loupez pas les vraies photos des protagonistes de cette histoire vraie
Et de belles images de rugby pour les amateurs de ce sport
Re: Invictus ...un film engagé de Clint Eastwood
Pour les curieux :
Le scénario d'Anthony Peckham est inspiré du livre de John Carlin (Playing the Enemy : Nelson Mandela and the Game That Made a Nation)
Invictus - du nom d'un poème de William Ernest Henley qui a inspiré Mandela pendant sa captivité
c'est à dire... en traduction littérale
Et Wikipedia ajoute : Le titre latin signifie « invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible » et se fonde sur la propre expérience de l'auteur puisque ce poème fut écrit en 1875 sur son lit d'hôpital, suite à son amputation du pied. À l’origine, ce poème ne possédait pas de titre, celui-ci fut ajouté par Arthur Quiller-Couch en 1900.
William Henley disait lui-même que ce poème était une démonstration de sa résistance à la douleur consécutive à son amputation.
Le scénario d'Anthony Peckham est inspiré du livre de John Carlin (Playing the Enemy : Nelson Mandela and the Game That Made a Nation)
Invictus - du nom d'un poème de William Ernest Henley qui a inspiré Mandela pendant sa captivité
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
c'est à dire... en traduction littérale
Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.
Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.
Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.
Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.
Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Et Wikipedia ajoute : Le titre latin signifie « invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible » et se fonde sur la propre expérience de l'auteur puisque ce poème fut écrit en 1875 sur son lit d'hôpital, suite à son amputation du pied. À l’origine, ce poème ne possédait pas de titre, celui-ci fut ajouté par Arthur Quiller-Couch en 1900.
William Henley disait lui-même que ce poème était une démonstration de sa résistance à la douleur consécutive à son amputation.
- Spoiler:
- Mais je ne sais si vous devez croire ceci car Siorac nous met en garde contre Wikipedia qui serait aux mains d'ennemis surtout quand Wkipedia soutient des idées qui combattent sa religion chérie... qui n'a inspiré ni Henley ni Mandela ...
d'ailleurs Wiki ajoute :
Il [Henley] a été très critiqué par l'Église pour ce poème, notamment pour les deux derniers vers, les plus fréquemment cités :
« Je suis le maître de mon destin
Le capitaine de mon âme. »
Re: Invictus ...un film engagé de Clint Eastwood
Et ce soir très tard sur le câble Ciné Cinema Club :
John Boorman retrouve un peu son ancienne passion pour le documentaire et nous fait comprendre ce moment important de l'histoire de l'Afrique du Sud
In my country
de J. Boorman (2004)
Avec Juliette Binoche
Une poète Afrikaaner et un journaliste noir américain suivent les procès de la
Commission de la vérité et de la réconciliation
Sorte de procès avec demande d'amnistie des blancs de la police qui avaient commis exactions, tortures et meurtres sur la population noire et aussi pour quelques noirs devenus les instruments des blancs ou des extrêmistes de l'ANCde J. Boorman (2004)
Avec Juliette Binoche
Une poète Afrikaaner et un journaliste noir américain suivent les procès de la
Commission de la vérité et de la réconciliation
John Boorman retrouve un peu son ancienne passion pour le documentaire et nous fait comprendre ce moment important de l'histoire de l'Afrique du Sud
- Spoiler:
- Wiki dit de la filmographie de John Boorman qu'il a développé un cinéma personnel, violent et pessimiste qui, du fantastique à la science-fiction en passant par le réalisme, dépeint un monde sans dieu où l'homme, condamné à errer, est sans cesse confronté au mal.
Re: Invictus ...un film engagé de Clint Eastwood
Pour les curieux
Wiki dit : Les Commissions de la vérité et de la réconciliation (CVR) sont des juridictions mises en place après des périodes de troubles politiques, de dictature ou de répression ; elles œuvrent dans un esprit de réconciliation nationale. Concrètement, les victimes sont invitées à s'exprimer devant un forum afin de leur permettre de retrouver la dignité. Quant aux auteurs d'exactions, ils sont appelés à avouer leurs forfaits et à se repentir devant les victimes ou familles concernées. Les Commissions vérité et réconciliation ont été mises en place dans de nombreux pays (plus de 25), notamment en Afrique du Sud, mais également dans plusieurs pays d'Amérique latine et d'Amérique du Sud, et plus récemment au Timor oriental.
La Commission de la vérité et de la réconciliation fut chargée de recenser toutes les violations des droits de l'homme commises depuis le massacre de Sharpeville en 1960 en pleine apogée de la politique d'apartheid initiée en 1948 par le gouvernement sud-africain, afin de permettre une réconciliation nationale entre les victimes et les auteurs d'exactions.
L'objet de cette commission concerne les crimes et les exactions politiques commis au nom du gouvernement sud-africain mais également les crimes et exactions commis au nom des mouvements de libération nationale.
Sa première audience eut lieu le 15 avril 1996 et ses travaux continuèrent pendant deux ans, présidés par Mgr Desmond Tutu, archevêque du Cap et prix Nobel de la paix. Ses enquêtes concernaient une période allant du 1er mars 1960 au 10 mai 1994. C'est ainsi, explique Desmond Tutu, que certains auteurs de crimes ont pu avouer et réparer leurs torts et que de nombreuses victimes ont pu pardonner. Certains anciens ministres comme Adriaan Vlok ou Piet Koornhof notamment ont pu exprimer des regrets pour certains de leurs actes commis au nom de la défense de l'apartheid tandis que l'ancien président de Klerk affirmait pour sa part que selon ses termes, jamais la torture n'avait été encouragée ou couverte par les gouvernements successifs.
Le 28 février 1997, le comité d'amnistie de la commission accorde l'amnistie à 37 anciens responsables de l'ANC dont Thabo Mbeki et Dullah Omar, alors ministre de la justice provoquant un tollé chez les anciens partisans de l'apartheid qui saisissent la Haute-cour de Justice, laquelle annule la décision en mai 1998.
Le rapport final de la Commission épingle l'absence de remords ou d'explications de certains anciens hauts responsables gouvernementaux comme les anciens présidents Pieter Botha, Frederik de Klerk ou le ministre Magnus Malan mais aussi le comportement de certains chefs de l'ANC, notamment dans les camps d'entrainements d'Angola et de Tanzanie. Ce rapport a été fraîchement accueilli aussi bien par l'ANC que par le successeur du Parti national.
Des poursuites judiciaires ou des amnisties ont été recommandées (quand les motivations d'auteurs de crimes ou de délits étaient essentiellement politiques), d'autres ont été refusées. La plupart de ceux qui avaient été inculpés devant les tribunaux ont été acquittés (dont Magnus Malan, Wouter Basson, "le docteur la mort") pour insuffisance de preuves, ou parce qu'ils avaient obéi aux ordres.
Sacré Desmond Tutu, si j'ose dire!
Wiki dit : Les Commissions de la vérité et de la réconciliation (CVR) sont des juridictions mises en place après des périodes de troubles politiques, de dictature ou de répression ; elles œuvrent dans un esprit de réconciliation nationale. Concrètement, les victimes sont invitées à s'exprimer devant un forum afin de leur permettre de retrouver la dignité. Quant aux auteurs d'exactions, ils sont appelés à avouer leurs forfaits et à se repentir devant les victimes ou familles concernées. Les Commissions vérité et réconciliation ont été mises en place dans de nombreux pays (plus de 25), notamment en Afrique du Sud, mais également dans plusieurs pays d'Amérique latine et d'Amérique du Sud, et plus récemment au Timor oriental.
Afrique du Sud
La Commission de la vérité et de la réconciliation fut chargée de recenser toutes les violations des droits de l'homme commises depuis le massacre de Sharpeville en 1960 en pleine apogée de la politique d'apartheid initiée en 1948 par le gouvernement sud-africain, afin de permettre une réconciliation nationale entre les victimes et les auteurs d'exactions.
L'objet de cette commission concerne les crimes et les exactions politiques commis au nom du gouvernement sud-africain mais également les crimes et exactions commis au nom des mouvements de libération nationale.
Sa première audience eut lieu le 15 avril 1996 et ses travaux continuèrent pendant deux ans, présidés par Mgr Desmond Tutu, archevêque du Cap et prix Nobel de la paix. Ses enquêtes concernaient une période allant du 1er mars 1960 au 10 mai 1994. C'est ainsi, explique Desmond Tutu, que certains auteurs de crimes ont pu avouer et réparer leurs torts et que de nombreuses victimes ont pu pardonner. Certains anciens ministres comme Adriaan Vlok ou Piet Koornhof notamment ont pu exprimer des regrets pour certains de leurs actes commis au nom de la défense de l'apartheid tandis que l'ancien président de Klerk affirmait pour sa part que selon ses termes, jamais la torture n'avait été encouragée ou couverte par les gouvernements successifs.
Le 28 février 1997, le comité d'amnistie de la commission accorde l'amnistie à 37 anciens responsables de l'ANC dont Thabo Mbeki et Dullah Omar, alors ministre de la justice provoquant un tollé chez les anciens partisans de l'apartheid qui saisissent la Haute-cour de Justice, laquelle annule la décision en mai 1998.
Le rapport final de la Commission épingle l'absence de remords ou d'explications de certains anciens hauts responsables gouvernementaux comme les anciens présidents Pieter Botha, Frederik de Klerk ou le ministre Magnus Malan mais aussi le comportement de certains chefs de l'ANC, notamment dans les camps d'entrainements d'Angola et de Tanzanie. Ce rapport a été fraîchement accueilli aussi bien par l'ANC que par le successeur du Parti national.
Des poursuites judiciaires ou des amnisties ont été recommandées (quand les motivations d'auteurs de crimes ou de délits étaient essentiellement politiques), d'autres ont été refusées. La plupart de ceux qui avaient été inculpés devant les tribunaux ont été acquittés (dont Magnus Malan, Wouter Basson, "le docteur la mort") pour insuffisance de preuves, ou parce qu'ils avaient obéi aux ordres.
- Spoiler:
- Voilà l'église comme je l'aime, engagée à fond sur des problème presque insolubles......et pas en train de vouloir béatifier Pie XII le peureux
Sacré Desmond Tutu, si j'ose dire!
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