Wadjda, 1er film saoudien fait par une femme qui plus est
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Wadjda, 1er film saoudien fait par une femme qui plus est
Samedi soir j'ai passé un bon moment au Balzac avec ce film
Bien entendu il y a avait concert (comme tous les samedis depuis 18 ans) avec :
Haifaa Al-Mansour
Arabie Saoudite - 2013 - 1h37
courageuse cinéaste qui a pu se faire appuyer par un prince pour tourner en Arabie Saoudite un film...
sachant qu'il est interdit de regarder un film dans ce pays
De plus elle devait faire la mise en scène à distance avec un talkie walkie et une mini caméra tenue par un comparse car dans ce pays il serait impensable qu'une femme dans la rue dirige le comportement d'acteur masculin
Récompenses :
une petite fille qui veut vivre normalement, mais qui doit sans cesse faire de la résistance
passer au feutre noir ses basketts chéries pour que les couleurs acidulées ne tapent plus dans l'oeil de la directrice, espèce de
"père "la morale qui en fait a en douce un amant (qui se fait passer pour un voleur quand il se fait surprendre)
Wadjda gagne de l'argent en tressant des bracelets de soutien aux équipes de foot et elle recopie sur cassette des chansons d'amour qui circulent sous le manteau
Et faire du vélo cela ne convient pas pour une fille!...
Contre l'émancipation il y a bien pire que la religion, il y a le machisme ordinaire
chacun des deux s'appuyant sur l'autre...
un père semi-moderne : il laisse jouer sa fille à la playstation et comme chez nous elle est plus forte que son père
Heureusement pour cette fille elle n'a pas de frère sinon on sait bien ce qui arriverait...
mais c'est le malheur de sa mère car même si le père est amoureux de sa femme, la belle -mère n'aura de cesse de trouver une 2nde épouse qui puisse donner un fils...
Et bien sûr ce grand couillon se laisse faire par sa mère (c'est la faute des mères qui perpétuent les règles du machisme ordinaire, les femmes ne sont pas solidaires entre elles)
Alors la mère de Wadjda qui ne peut plus avoir d'enfant suite au précédent accouchement difficile voudrait reconquérir son mari classiquement avec une robe rouge (pas pratique pour l'essayage la prison noire...)
Au milieu de tout cela Wadjda suit ses cours et ose le tout pour le tout pour gagner l'argent du vélo :
gagner le concours de l'école coranique (elle que ça n'intéressait pas)
Elle a un petit camarade assez amoureux comme compagnon de jeux
Bien entendu il y a avait concert (comme tous les samedis depuis 18 ans) avec :
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Haifaa Al-Mansour
Arabie Saoudite - 2013 - 1h37
sachant qu'il est interdit de regarder un film dans ce pays
De plus elle devait faire la mise en scène à distance avec un talkie walkie et une mini caméra tenue par un comparse car dans ce pays il serait impensable qu'une femme dans la rue dirige le comportement d'acteur masculin
Récompenses :
- Prix du Meilleur Film Art et Essai, Mostra de Venise 2012
- Muhr du Meilleur Film Arabe et Prix d’Interprétation Féminine, Festival du Film de Dubai 2012
- Label Découverte UGC
Film militant pour la libération de la femme
une petite fille qui veut vivre normalement, mais qui doit sans cesse faire de la résistance
passer au feutre noir ses basketts chéries pour que les couleurs acidulées ne tapent plus dans l'oeil de la directrice, espèce de
"père "la morale qui en fait a en douce un amant (qui se fait passer pour un voleur quand il se fait surprendre)
Wadjda gagne de l'argent en tressant des bracelets de soutien aux équipes de foot et elle recopie sur cassette des chansons d'amour qui circulent sous le manteau
Et faire du vélo cela ne convient pas pour une fille!...
Contre l'émancipation il y a bien pire que la religion, il y a le machisme ordinaire
chacun des deux s'appuyant sur l'autre...
un père semi-moderne : il laisse jouer sa fille à la playstation et comme chez nous elle est plus forte que son père
Heureusement pour cette fille elle n'a pas de frère sinon on sait bien ce qui arriverait...
mais c'est le malheur de sa mère car même si le père est amoureux de sa femme, la belle -mère n'aura de cesse de trouver une 2nde épouse qui puisse donner un fils...
Et bien sûr ce grand couillon se laisse faire par sa mère (c'est la faute des mères qui perpétuent les règles du machisme ordinaire, les femmes ne sont pas solidaires entre elles)
Alors la mère de Wadjda qui ne peut plus avoir d'enfant suite au précédent accouchement difficile voudrait reconquérir son mari classiquement avec une robe rouge (pas pratique pour l'essayage la prison noire...)
Au milieu de tout cela Wadjda suit ses cours et ose le tout pour le tout pour gagner l'argent du vélo :
gagner le concours de l'école coranique (elle que ça n'intéressait pas)
Elle a un petit camarade assez amoureux comme compagnon de jeux
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