Ingres, un nouveau Picasso? en tout cas un érotomane
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Ingres, un nouveau Picasso? en tout cas un érotomane
Ce soir intéressante émission artistique sur Arte (pléonasme)
Stéphane Lallemand - 2007 - ce qu'il devait avoir sous les yeux
Sans parler de son dos beaucoup trop long, sa chute de rein idéale pour un amoureux du beau sexe
il faut noter le sein qui reste rond et ne s'applatit pas et a une position étonnante sous le bras... il cherche à se faire voir!
Enfin regardons le visage: C'est un peu un point de vue cubiste
l'oreille est beaucoup trop loin
la proportion du visage sous le nez n'est pas respecté
l'oeil est plat et pas au bon endroit
le cou trop gros derrière puis il s'évanouit!!!
mais tout cela nous donne une idée du mouvement.
C'est donc du cubisme avant la lettre, on voit le visage de plusieurs points de vue
et pareil pour le corps... c'est donc une image de la femme et pas une représentation d'une femme
version en grisaille réalisée plus tard sans les accessoires orientalisants dont on s'était moqué (on l'avait baptisée : "la grande saucisse")
Stéphane Lallemand - 2007 - ce qu'il devait avoir sous les yeux
il faut noter le sein qui reste rond et ne s'applatit pas et a une position étonnante sous le bras... il cherche à se faire voir!
Enfin regardons le visage: C'est un peu un point de vue cubiste
l'oreille est beaucoup trop loin
la proportion du visage sous le nez n'est pas respecté
l'oeil est plat et pas au bon endroit
le cou trop gros derrière puis il s'évanouit!!!
mais tout cela nous donne une idée du mouvement.
C'est donc du cubisme avant la lettre, on voit le visage de plusieurs points de vue
et pareil pour le corps... c'est donc une image de la femme et pas une représentation d'une femme
version en grisaille réalisée plus tard sans les accessoires orientalisants dont on s'était moqué (on l'avait baptisée : "la grande saucisse")
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 12:26, édité 1 fois
Ingres et le masochisme
Ingres amateur sado-maso? en tout cas avec son anneau unique elle fait semblant d'être attachée car autrement elle pourrait facilement se délivrer...
(version de Montauban sans l'autre escogriffe)
Elle s'abandonne volontairement la coquine!... enfin c'est Ingres qui est un sacré coquin.
On est pas détourné par l'excuse. Sa chevelure reste étonnante, partant à droite elle couvre cependant l'épaule gauche... La tête est sublimement déformée, les bras abandonnés et le bas du corps volontairement banal en position naturelle pour accentuer l'attitude du haut du corps et rendre l'oeuvre encore plus "simulée".
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 12:13, édité 2 fois
Ingres et Picasso
Ce tableau carré peint à l'âge de 82 ans puis devenu rond, sans doute pour mieux nous donner l'impression de regarder par le trou de la serrure
et elle a 2 bras droits! si c'est pas du Picasso
Aaaah! ces doigts tentaculaires...
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 29 Nov 2018 - 20:29, édité 2 fois
Toute une symbolique dans des tableaux si construits
là encore le bras de la dame est souple comme un serpent et les doigts qui fouillent la barbe sont étranges, n'est-ce pas?
La dame épouse sensuellement le corps de l'homme raide...
Et la forme du corps de la femme fait aussi penser à quelque chose qui va se dresser,avec un cou pareil et une tête en forme de ...
et les doigts qui viennent chatouiller la barbe de l'homme qui devient symboliquement la toison de la femme
un accouplement représenté avec beaucoup d'invention
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 12:05, édité 1 fois
Ingres et le corps de l'homme
Là le corps de l'homme n'est pas distordu mais son attitude cherche à cacher la réaction naturelle devant les beaux implants siliconés que nous montre le sphynx : il s'incline et remonte haut sa cuisse pour cacher son émotion. Le doigt remontant est bien là pour symboliser cette réaction. Même la patte du sphynx tendue et raide dans l'ombre est le reflet de ce qu'elle provoque. L'homme en bas à droite, de là où il est placé, voit absolument tout et son attitude le démontre!
version Walters Art Gallery 1864
version plus édulcorée, sans doute car les symboles sexuels y sont moins évidents
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 12:04, édité 2 fois
Le désir d'Ingres déforme le corps féminin
Tableau inachevé, Ingres le reprend et le transforme en un autre tableau qui sera renommé par d'autres "Vénus à Paphos"
le cou y est vraiment incroyable! les seins dans des positions étonnantes : un précurseur de Picasso?
quant à celle-ci la poitrine est vraiment remontée bien haut et petite par rapport au visage
et là encore le visage stylisé et déformé! mais toujours ses peaux si extraordinaires
et on n'ose imaginer ce que suggère cette toile
_ _
La déformation est majeure, l'écartement de la chevelure suggestif mais les angelots un peu chichiteux. Ensuite "la source" moins déformée perd beaucoup d'érotisme
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 11:53, édité 1 fois
Ingres et le corps de la femme
Conclusion! Quand on l'obligeait pas à faire des peintures de commande
son esprit se laissait aller à son désir du corps de la femme...
c'était cela son vrai violon d'Ingres
Mais à quoi pouvait-il bien penser?
son esprit se laissait aller à son désir du corps de la femme...
c'était cela son vrai violon d'Ingres
Mais à quoi pouvait-il bien penser?
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 11:49, édité 1 fois
La Baigneuse
Chef d'oeuvre
cliquez ici => excellent blog sur la Baigneuse Valpinçon d'Ingres
* Ingres radicalisait son travail dans la Grande Baigneuse dite Baigneuse Valpinçon – du nom de l’un de ses propriétaires les plus illustres, refusant cette fois définitivement la description du visage, invisible au spectateur, et niant ainsi la personnalisation, même mineure, de son modèle. C’est sur une sorte de lit de repos, l’ambiance de hammam – et par voie de conséquence de harem – étant nettement évoquée par le bassin et le jet d’eau que l’on devine à l’arrière-plan, qu’Ingres a mis en scène son modèle, entièrement nue à l’exception du foulard qui orne ses cheveux et du linge qu’elle tient serré dans son bras gauche.
* Réaliste dans sa posture autant que dans le traitement de son corps, des reflets de la lumière sur la chair et des rares accessoires, cette oeuvre s’écartait parfaitement du modèle académique, refusant la référence antique et récusant la moindre symbolique justificative; les censeurs parisiens qui examinèrent ce travail de pensionnaire à son arrivée ne s’y trompèrent pas, eux qui, après en avoir admiré certaines parties, critiquèrent les audaces volontaires du peintre: « Dans la figure de femme coiffée d’une espèce de turban, on a remarqué des parties finement dessinées, bien peintes et rendues avec vérité; mais on aurait désiré dans ce tableau un parti d’effet plus décidé; on ne devine pas bien d’où vient la lumière, le reflet du corps perce avec le fond du linge dans la demi-teinte, et la figure ne porte point d’ombre sur le plan où elle est assise. Le rideau qui forme une ligne droite et sombre sur le devant du tableau n’est pas heureusement placé »; et les doctes maîtres de l’Institut d’ajouter, d’une manière plus générale: « en considérant le talent que M. Ingres montre dans ses ouvrages, on désirerait qu’il se pénétrât davantage du beau caractère de l’antiquité, et du style grand et noble qui doivent inspirer les belles productions des grands maîtres des beaux temps de l’Ecole romaine.
* Avec cette Baigneuse, qui remportera en 1855 un triomphe à l’occasion de l’Exposition universelle, Ingres inventait un modèle de nu parfaitement personnel, dont il avait lui-même défini l’iconographie, le parti plastique et l’univers érotique, et qu’il allait décliner par la suite dans d’autres oeuvres, comme dans la superbe aquarelle de la collection Winthrop au Fogg Art Museum de Cambridge, dans L’intérieur de harem ou La petite baigneuse, peint pour Louis-Joseph Auguste Coutan (1779-1830) en 1828, et bien sûr, dans le célèbre Bain Turc.
* Dans la Baigneuse Valpinçon, Ingres avait insufflé quelques souvenirs des artistes de la renaissance ou de l’âge classique comme Jacob Van Loo (Coucher à l’italienne, Lyon, Musée des Beaux Arts), Bronzino-dont on a dit qu’un dessin aurait pu lui inspirer la posture de la femme nue de dos, et surtout Titien, à qui l’on songe irrésistiblement en comparant le modèle nu de dos d’Ingres à la célèbre figure du premier plan du Concert champêtre (Paris, Musée des Louvre) .
Jacob Van Loo La jeune femme se couchant dit Le coucher à l'italienne
Titien Concert Champêtre
Bronzino (j'ai pas trouvé le dessin qui l'aurait inspiré)
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 11:49, édité 1 fois
Ulysse
Comme psy il faudrait peut être ne pas refouler le désir sexuel qui fait quand même partie de nos motivations...
Quant à son Ulysse, à mon avis il a été métamorphisé en femme par Circé
et cette vierge à la chaise dont on voit pas la chaise...
Correction 28/08/2014 :
Ce n'est pas "Ulysse adolescent" puisque c'est une femme qui tient une rame
mais "l'allégorie de l'odyssée" des beaux arts de Lyon, étude pour l'apothéose d'Homère (faite en 1827)
cette étude a du être reprise pour être terminée en 1850
C'est écrit en grec en bas à gauche Odysseia
voir https://jardindesprit.forumgratuit.org/t1123-ulysse-ou-l-odyssee#2618
Quant à son Ulysse, à mon avis il a été métamorphisé en femme par Circé
et cette vierge à la chaise dont on voit pas la chaise...
Correction 28/08/2014 :
Ce n'est pas "Ulysse adolescent" puisque c'est une femme qui tient une rame
mais "l'allégorie de l'odyssée" des beaux arts de Lyon, étude pour l'apothéose d'Homère (faite en 1827)
cette étude a du être reprise pour être terminée en 1850
C'est écrit en grec en bas à gauche Odysseia
voir https://jardindesprit.forumgratuit.org/t1123-ulysse-ou-l-odyssee#2618
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 28 Aoû 2014 - 17:03, édité 2 fois
Ingres et les Pompiers
Les peintres pompiers sont ceux qui sont issus de l'académie et qui ont verrouillé l'art, en particulier en primant le dessin sur la couleur
Cette académie a par conséquent refusé le romantisme de Delacroix beaucoup trop poétique pour eux, pas assez dessiné et si militant!
De même ils ont rejeté Corot, le peintre qui osait aller peindre dans la nature.
Quant à Ingres ils n'ont pas supporté ses déformations volontaires, son absence de prétexte oiseux pour montrer une femme nue et donc son érotisme non couvert par un prétexte hypocrite...
Ingres a été un phare pour beaucoup de peintres. Picasso a dit qu'il était notre maître à tous...
"Si Ingres a cultivé une passion quasi exclusive pour l’oeuvre de Raphaël, Picasso, quant à lui, a regardé et s’est approprié l’art de très nombreux maîtres anciens. C’est en se rendant familières les inventions des autres qu’on apprend, dans l’art, à s’inventer soi-même», telle est la première leçon d’Ingres à Picasso"
Raphaël :
Madonne à l'enfant - 1505
Les 3 grâces
La fornarina
Cette académie a par conséquent refusé le romantisme de Delacroix beaucoup trop poétique pour eux, pas assez dessiné et si militant!
De même ils ont rejeté Corot, le peintre qui osait aller peindre dans la nature.
Ils ont même trouvé que la peinture de Napoléon n'était pas conforme à leurs dogmes... |
Et la famille de Mr Bertin n'a jamais apprécié le tableau!!!!!!!!! |
Quant à Ingres ils n'ont pas supporté ses déformations volontaires, son absence de prétexte oiseux pour montrer une femme nue et donc son érotisme non couvert par un prétexte hypocrite...
Ingres a été un phare pour beaucoup de peintres. Picasso a dit qu'il était notre maître à tous...
"Si Ingres a cultivé une passion quasi exclusive pour l’oeuvre de Raphaël, Picasso, quant à lui, a regardé et s’est approprié l’art de très nombreux maîtres anciens. C’est en se rendant familières les inventions des autres qu’on apprend, dans l’art, à s’inventer soi-même», telle est la première leçon d’Ingres à Picasso"
Raphaël :
Madonne à l'enfant - 1505
Les 3 grâces
La fornarina
Dernière édition par Ulysse92 le Jeu 8 Mar 2012 - 11:47, édité 1 fois
Re: Ingres, un nouveau Picasso? en tout cas un érotomane
_
un cou qui disparait dans l'invisible, un visage de travers...
_ _
des doigts serpentiformes
_
trouvé sur le net:
Au-delà de la maîtrise académique du dessin, c’est la grande modernité d’Ingres qui est saisissante. Un siècle avant les distorsions que Picasso fait subir aux corps, Ingres ose des transgressions très modernes qui, de toute évidence, ont incité Picasso à poursuivre et explorer la voie montrée par son mentor: «Ingres disait ‘jamais un cou de femme n’est trop long’ et, dans ses coureuses échevelées, lourdes et raides comme des statues, Picasso conserve le souvenir de la suprême exagération ingresque, le cou cassé, étiré, qui rejette la tête en arrière dans une expression de souffrance, de supplique ou de défi. La déformation, quasi inhumaine, qui humanise, paradoxalement et par un excès de sentiment, les déesses, les héroïnes, les nymphes ainsi que les coureuses de pierre» rappelle Laurence Madeline.
un cou qui disparait dans l'invisible, un visage de travers...
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des doigts serpentiformes
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trouvé sur le net:
Au-delà de la maîtrise académique du dessin, c’est la grande modernité d’Ingres qui est saisissante. Un siècle avant les distorsions que Picasso fait subir aux corps, Ingres ose des transgressions très modernes qui, de toute évidence, ont incité Picasso à poursuivre et explorer la voie montrée par son mentor: «Ingres disait ‘jamais un cou de femme n’est trop long’ et, dans ses coureuses échevelées, lourdes et raides comme des statues, Picasso conserve le souvenir de la suprême exagération ingresque, le cou cassé, étiré, qui rejette la tête en arrière dans une expression de souffrance, de supplique ou de défi. La déformation, quasi inhumaine, qui humanise, paradoxalement et par un excès de sentiment, les déesses, les héroïnes, les nymphes ainsi que les coureuses de pierre» rappelle Laurence Madeline.
Un autre exemple, très éloquent, est celui de La femme aux trois bras, un repenti d’auteur, mais qui montre bien la recherche d’Ingres pour mieux étudier le mouvement. «Sans doute la modernité de Picasso émerge là»: plusieurs facettes d’un corps et d’un mouvement sur un même tableau. Baudelaire déplorait chez Ingres «cette armée de doigts trop uniformément allongés en fuseaux, un nombril qui s’égare, un sein qui pointe trop vers l’aisselle», Picasso au contraire sera vivement intéressé par ces difformités ou ces inventions anatomiques osées par «Monsieur Ingres» qui, «remet en cause, pour l’harmonie de ses portraits, l’attache d’un bras, la forme et la place d’un sein ou d’un ventre (Vénus à Paphos, Musée d’Orsay, Portrait de Mme de Sénones, Nantes, musée des Beaux-Arts». A son tour, il «crée des figures où le corps de la femme est décomposé puis recomposé selon un équilibre finalement équivalent à ceux trouvés par Ingres». |
S’ils eurent en commun des racines méditerranéennes, un goût certain pour les femmes, et une longévité exceptionnelle, c’est bien sous la bannière d’une approche identique de la technique en peinture que se situe ce dialogue stupéfiant entre les deux maîtres. Les dernières œuvres de Picasso proposent un ultime écho à celles de son aîné. «A travers Ingres, c’est la peinture toute entière, et même l’acte de création que Picasso s’est appliqué à interroger avec avidité». |
Match Gérôme - Ingres
Match Gérôme - Ingres
Dame au chat de Gérôme
face à La Vicomtesse d'Haussonville d'Ingres, De Broglie
Ingres - La princesse de Broglie
Ben moi je trouve qu'à droite c'est volontairement stylisé, on sent les choix de l'artiste tandis qu'à gauche le pompier reste photographique et bébête...
Dans le premier round il y a presqu'autant d'accessoires mais pour moi le portrait de droite a une pose plus moderne et plus agréable (plan américain)
Dans le second round le choix se porte volontairement et uniquement sur le tissu, le reste est dépouillé et le portrait sort très bien à droite(plan américain) malgré ce festival de tissus!
et dans les deux cas Ingres peint des extra-terrestres trahies par leur petit doigt. David Vincent va encore devoir les éliminer. (série Les Envahisseurs)
alors vous êtes toujours vraiment sûr que c'est le pompier qui gagne?
ou vous commencez à comprendre, comme moi, la modernité d'Ingres.
- Spoiler:
- Ah! mais j'oubliais... vous aimez pas ce qui est moderne
Bien plus tard en 1974 j'ai été voir la grande exposition sur le centenaire de l'impressionnisme
remettre en place le rôle de chacun dans le XIXème n'est pas chose facile
il y a eu tant de novateurs et tant de conservateurs...
Stéphane Lallemand
La Grande Odalisque, dessin réalisé avec un Télécran, Stéphane Lallemand, 1989-1992
J'aime bien ce côté dérisoire
Grande Odalisque - 2007
Magnifique travail qui nous permet de mieux approcher le travail d'Ingres
Stéphane Lallemand - son avatar facebook : James Dean by Roy Schatt
Cliquez ici => Site de Stéphane Lallemand
Allez voir son site : Il a quelques bonnes trouvailles pour d'autres auteurs comme Manet (Olympia et surtout le déjeuner sur l'herbe)
Mais pour les autres tableaux d'Ingres j'ai préféré les cacher car elles font plutôt mal aux yeux, la reprise des tableaux n'étant qu'un mauvais prétexte...
- Spoiler:
Baigneuse
Angélique
La source
Musicienne (peut-être celle du bain turc)
Odalisque à l'esclave
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