Beat Generation
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Beat Generation
Beat generation
Cette race de poète est née après la guerre. Parmi eux l'écrivain français Jack Kerouac!
L'Amérique domine le monde, le rêve américain est dans les têtes de tous les américains, européens et japonais: gagner de l'argent, se déplacer en voiture, avoir une maison pleine de machines (à laver, etc...)
Mais ces poètes ont été bouleversés par la bombe atomique. Pour eux leur art c'est de ronéoter leurs poèmes et de les distribuer gratuitement , de ne pas avoir de Home (de maison) donc d'aller sur les routes sans posséder de voiture donc en stop et de rencontrer aussi les peuples anciennement écrasés (les indiens) et méprisés (ils perdent toujours dans les Westerns).
Wiki nous dit : William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac sont les précurseurs du mode de vie de la jeunesse des années 1960, celle de la Beat Generation, « qui a ébranlé la société américaine dans ses certitudes. Elle a directement inspiré aussi bien les mouvements de mai 1968 que l’opposition à la guerre du Vietnam, ou les hippies de Berkeley et Woodstock. Pourtant la Beat Generation a aussi contribué à enrichir le mythe américain. Sur la route, le roman le plus connu de Kerouac, est une ode aux grands espaces, à l’épopée vers l’ouest, à la découverte de mondes nouveaux. »
Origine du terme beat
L'adjectif « beat » (proposé par Herbert Huncke) avait initialement le sens de « fatigué » ou « cassé », venant de l'argot américain, mais Kerouac y ajouta la connotation paradoxale de upbeat et beatific ; il se moquera souvent de l'appellation donnée au mouvement (il dit ainsi « I'm a Catholic, not a beatnik »).
Le sens premier fait donc référence à une génération perdue, fin de siècle même, beat signifiant pour John Clellon Holmes : « être dans la rue, battu, écrasé, au bout du rouleau » ; il dit ainsi : The origins of the word « beat » are obscure, but the meaning is only too clear to most Americans. More than mere weariness, it implies the feeling of having been used, of being raw. It involves a sort of nakedness of mind, and, ultimately, of soul ; a feeling of being reduced to the bedrock of consciousness. In short, it means being undramatically pushed up against the wall of oneself.
Jack Kerouac s'explique lui même sur le terme et le présente comme tiré d'une expression employée par les noirs américains, dans le sud des États-Unis, faisant référence à la pauvreté, à l'écrasement. Pour Kerouac, d'origine franco-canadienne, la sonorité du mot est aussi à rapprocher du terme français « béat » : « It's a be-at, le beat à garder, le beat du cœur », puis il ajoute : « C'est un être à, le tempo à garder, le battement du cœur », le rapprochant d'une expression utilisée par le jazziste Charlie Parker. Il fait aussi le lien au rythme en général : celui de la batterie, des pagayeurs dans leurs canoës, etc.
Autre explication
Le mot beatnik apparaît pour la première fois le 2 avril 1955 sous la plume de Herb Caen dans le journal San Francisco Chronicle. Le mot beat désignait depuis le XIXe siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs : beat en vint à signifier une manière de traverser la vie. Être beat devint « être foutu, à bout de souffle, exténué ». Le « beat » (« pulsation ») est aussi le « rythme » en musique (jazz).
Le terme beatnik, forgé à partir du mot beat et du nom du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à montrer que les beats étaient une communauté de communistes illuminés. Le terme resta et devint l'emblème d'une génération de jeunes gens chevelus et débraillés[6]. Salut, beatnik ! est le titre d'une chanson écrite et interprétée par Léo Ferré en 1967. Les Beatniks est le titre d'une chanson écrite par Patrice Laffont et interprétée par Michel Sardou en 1966. On notera également la sortie en 1966 du titre "Faux Beatnik" interprété par Regis Barly.
Les beatniks rejetaient les tabous des squares (les personnes rigides qui ne profitent pas de la vie, les bourgeois). Ils rejetaient la société organisée et corrompue et les valeurs traditionnelles ; ils voulaient vivre simplement, à fond. Ils se révoltaient contre le matérialisme, l'hypocrisie, l'uniformité, la superficialité. Ils voulaient créer une société de sentiments simples, sans préjugés.
Cette race de poète est née après la guerre. Parmi eux l'écrivain français Jack Kerouac!
L'Amérique domine le monde, le rêve américain est dans les têtes de tous les américains, européens et japonais: gagner de l'argent, se déplacer en voiture, avoir une maison pleine de machines (à laver, etc...)
Mais ces poètes ont été bouleversés par la bombe atomique. Pour eux leur art c'est de ronéoter leurs poèmes et de les distribuer gratuitement , de ne pas avoir de Home (de maison) donc d'aller sur les routes sans posséder de voiture donc en stop et de rencontrer aussi les peuples anciennement écrasés (les indiens) et méprisés (ils perdent toujours dans les Westerns).
Wiki nous dit : William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac sont les précurseurs du mode de vie de la jeunesse des années 1960, celle de la Beat Generation, « qui a ébranlé la société américaine dans ses certitudes. Elle a directement inspiré aussi bien les mouvements de mai 1968 que l’opposition à la guerre du Vietnam, ou les hippies de Berkeley et Woodstock. Pourtant la Beat Generation a aussi contribué à enrichir le mythe américain. Sur la route, le roman le plus connu de Kerouac, est une ode aux grands espaces, à l’épopée vers l’ouest, à la découverte de mondes nouveaux. »
Origine du terme beat
L'adjectif « beat » (proposé par Herbert Huncke) avait initialement le sens de « fatigué » ou « cassé », venant de l'argot américain, mais Kerouac y ajouta la connotation paradoxale de upbeat et beatific ; il se moquera souvent de l'appellation donnée au mouvement (il dit ainsi « I'm a Catholic, not a beatnik »).
Le sens premier fait donc référence à une génération perdue, fin de siècle même, beat signifiant pour John Clellon Holmes : « être dans la rue, battu, écrasé, au bout du rouleau » ; il dit ainsi : The origins of the word « beat » are obscure, but the meaning is only too clear to most Americans. More than mere weariness, it implies the feeling of having been used, of being raw. It involves a sort of nakedness of mind, and, ultimately, of soul ; a feeling of being reduced to the bedrock of consciousness. In short, it means being undramatically pushed up against the wall of oneself.
Jack Kerouac s'explique lui même sur le terme et le présente comme tiré d'une expression employée par les noirs américains, dans le sud des États-Unis, faisant référence à la pauvreté, à l'écrasement. Pour Kerouac, d'origine franco-canadienne, la sonorité du mot est aussi à rapprocher du terme français « béat » : « It's a be-at, le beat à garder, le beat du cœur », puis il ajoute : « C'est un être à, le tempo à garder, le battement du cœur », le rapprochant d'une expression utilisée par le jazziste Charlie Parker. Il fait aussi le lien au rythme en général : celui de la batterie, des pagayeurs dans leurs canoës, etc.
Autre explication
Le mot beatnik apparaît pour la première fois le 2 avril 1955 sous la plume de Herb Caen dans le journal San Francisco Chronicle. Le mot beat désignait depuis le XIXe siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs : beat en vint à signifier une manière de traverser la vie. Être beat devint « être foutu, à bout de souffle, exténué ». Le « beat » (« pulsation ») est aussi le « rythme » en musique (jazz).
Le terme beatnik, forgé à partir du mot beat et du nom du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à montrer que les beats étaient une communauté de communistes illuminés. Le terme resta et devint l'emblème d'une génération de jeunes gens chevelus et débraillés[6]. Salut, beatnik ! est le titre d'une chanson écrite et interprétée par Léo Ferré en 1967. Les Beatniks est le titre d'une chanson écrite par Patrice Laffont et interprétée par Michel Sardou en 1966. On notera également la sortie en 1966 du titre "Faux Beatnik" interprété par Regis Barly.
Les beatniks rejetaient les tabous des squares (les personnes rigides qui ne profitent pas de la vie, les bourgeois). Ils rejetaient la société organisée et corrompue et les valeurs traditionnelles ; ils voulaient vivre simplement, à fond. Ils se révoltaient contre le matérialisme, l'hypocrisie, l'uniformité, la superficialité. Ils voulaient créer une société de sentiments simples, sans préjugés.
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