Le Palais Idéal du Facteur Cheval
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Le Palais Idéal du Facteur Cheval
Je n'ai pas revisité ce palais depuis que j'ai un appareil numérique mais on trouve tant d'illustration sur le web...
Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval, (19 avril 1836 à Charmes-sur-l'Herbasse, Drôme, France – 19 août 1924 à Hauterives, Drôme) est un facteur français, célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un « Palais idéal » et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau, tous deux considérés comme des chefs-d'œuvre d'architecture naïve.
Le Palais idéal du facteur Cheval a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 23 septembre 1969, signé d'Edmond Michelet, ministre des Affaires culturelles. À la même époque, son prédécesseur, André Malraux, qui avait appuyé la procédure de classement avant son départ du gouvernement, avait déclaré qu'il considérait le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l'art naïf ».
Le Tombeau du silence et du repos sans fin a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du 12 septembre 1975.
Selon ses souvenirs, en avril 1879, durant l'une de ses tournées, le pied du facteur bute contre une pierre, manquant de le faire tomber sur le chemin. Son œil ayant été attiré par la forme curieuse de la pierre, il la ramasse et la glisse dans l'une de ses poches avec l'intention de la regarder plus tard à tête reposée.
Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d'autres pierres ayant des formes encore plus singulières et, à son goût, plus belles que celle qu'il avait trouvée la veille. Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien lui-même, fort de ses longues rêveries préparatoires, se faire architecte, maître d'œuvre et ouvrier dans la construction d'un « Palais idéal ».
Durant les 33 années qui suivent, Ferdinand Cheval ne cesse de choisir des pierres durant sa tournée quotidienne, les portant d'abord dans ses poches, puis se munissant d'un panier, voire d'une brouette en certaines occasions. Revenu à son domicile, il passe de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d'une lampe à pétrole. Il est alors considéré comme un excentrique par les gens du cru, qui ne disposent pas de la vision d'ensemble qu'avait l'architecte.
cliquez ici => André Breton hommage à Cheval
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Le Palais idéal du facteur Cheval a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 23 septembre 1969, signé d'Edmond Michelet, ministre des Affaires culturelles. À la même époque, son prédécesseur, André Malraux, qui avait appuyé la procédure de classement avant son départ du gouvernement, avait déclaré qu'il considérait le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l'art naïf ».
Le Tombeau du silence et du repos sans fin a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du 12 septembre 1975.
Selon ses souvenirs, en avril 1879, durant l'une de ses tournées, le pied du facteur bute contre une pierre, manquant de le faire tomber sur le chemin. Son œil ayant été attiré par la forme curieuse de la pierre, il la ramasse et la glisse dans l'une de ses poches avec l'intention de la regarder plus tard à tête reposée.
Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d'autres pierres ayant des formes encore plus singulières et, à son goût, plus belles que celle qu'il avait trouvée la veille. Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien lui-même, fort de ses longues rêveries préparatoires, se faire architecte, maître d'œuvre et ouvrier dans la construction d'un « Palais idéal ».
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