Camille Bombois 1883-1970
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Camille Bombois 1883-1970
_ Camille Bombois _
Camille Bombois est un peintre naïf, né le 3 février 1883 à Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) et mort le 11 juin 1970 à Paris XXe.
La fermière
Musée Dina Vierny - Maillol
Fils d'un batelier, il passe son enfance sur la péniche paternelle. En raison du métier de son père, manœuvrier sur une péniche du canal de Bourgogne, il passe plus de temps sur les chalands qu’à l’école. Camille Bombois est obligé de travailler très dur, valet de ferme à 12 ans, lutteur dans un cirque forain en 1903, marin.
Il ne peut financièrement suivre de cours de peinture mais visite Le Louvre pour observer le travail des grands maîtres. Pendant sept ans il vit cette vie difficile, mais c'est durant cette période qu'il acquiert un style et une technique bien à lui. A cette époque personne n'est encore intéressé par ses tableaux.
Quand il rentre à la maison, il découvre que son épouse a réussi à vendre plusieurs de ses peintures pour quelques francs. Cela l'encourage. Il revient à la routine de travailler la nuit et de peindre le jour.
De taille moyenne, mais de carrure herculéenne, à la fois tendre et brutal, le regard clair et franc, il est effectivement un des premiers de ces peintres amateurs qui ont su séduire les collectionneurs, si le Douanier Rousseau est hors concours dans cette catégorie. Auteur du tableau “le Sacré-Cœur et le square Willette” qui est conservé au Musée Beaubourg.
Le Cheval blanc 1920
Allée au tapis vert 1922
Le pont de Chablis 1922
En 1922, il fait une exposition de ses toiles en plein air à la Foire aux Croûtes de Montmartre, et en appelle au "jugement des foules", selon sa propre expression. L'exposition est un succès et ses peintures trouvent acheteurs.
Des critiques et des collectionneurs s'intéressent à lui, comme Wilhelm Uhde en 1924.
Cliquez ici => Wilhelm Uhde le découvreur
Camille Bombois a été exposé dans les Galeries des Quatre Chemins, en 1927.
Wilhelm Uhde le fait participer en 1928 à l'exposition des Peintres du Cœur sacré (avec Henri Rousseau, Camille Bombois, Louis Vivin and André Bauchant)
Wilhelm Uhde le fait participer en 1937 à l'exposition des Maîtres populaires de la réalité.
Paul Pétridès par Suzanne Valadon - 1930
Pendant les années 60, sa réputation devint mondiale. Vers la fin de sa carrière, il travaille surtout sur des petits formats, soulignant le caractère intimiste de son œuvre
L'œuvre de ce maître de l'art naïf est l'un des plus authentiquement et des plus savoureusement populaires, même si, la célébrité venue, il a un peu trop cédé à la tentation de se répéter et de s'imiter lui-même. Peu enclin au rêve exotique, Bombois puise son inspiration dans l'expérience quotidienne.
Le Cher
En souvenir de son enfance batelière, il s'est plu à peindre l'eau avec tous ses reflets et tous ses miroitements.
Latent ou larvé chez la plupart des peintres naïfs - qui reculent presque toujours devant le tabou de la nudité féminine -, l'érotisme, ici, semble s'épanouir sur un mode triomphal.
Admiration naïve, quelque peu ostentatoire, de la force physique, de son décor campagnard et forain (Canal de l'Armançon à Tonnerre ; Marché des Fleurs à Honfleur ; Nu aux bras levés [v. 1925] ; l'Athlète [v. 1930, Paris, M. N. A. M.]). Robustesse et santé caractérisent l'art de Bombois, d'un dessin énergique, d'une précision savoureuse, et dont la minutie est compensée par la fraîche vigueur des couleurs.
le vieux moulin
Les lavandières
Jour d'été
Comparaison vue de Clerval 1930
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