L'athéisme (merci à Wiki)
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L'athéisme (merci à Wiki)
L’athéisme est une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit, contrairement, par exemple, au déisme, au théisme et au panthéisme qui soutiennent ces existences, ou à l’agnosticisme qui considère qu’on ne peut répondre à ces questions.
Dans la Grèce antique, l’adjectif atheos (en grec : ἄθεος, composé du ἀ- privatif + θεός dieu) signifie « sans-dieu ». Le préfixe « a » indique une absence de dieu revendiquée en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et prend le sens de « rompre la relation avec les dieux » ou « nier les dieux » à la place de l’ancien sens asebēs (en grec : ἀσεβής ), « impie ».
Définitions
L’athéisme, dans sa variété matérialiste, consiste habituellement à ne pas croire, à ignorer et à ne pas considérer les propos et les écrits faisant état de phénomènes surnaturels et donc par extension, à ne pas reconnaître l’existence de quelque divinité que ce soit. L'opinion athée se revendique comme fondée sur le rationnel. Il existe néanmoins diverses formes d’athéisme en fonction des fondements et de la culture de chaque individu.
Il convient en outre de distinguer l'athéisme de l’agnosticisme et de l’anticléricalisme. Caroline Fourest soutient l'hypothèse que chez une majorité d'athées francophones, l'anticléricalisme est nécessaire, pour des raisons historiques, et que ceux-ci se déclarent laïques pour cette raison. C'est-à-dire, dans cette acception, militants de la laïcité.
Les auteurs ont des difficultés à définir de la meilleure façon possible l'athéisme et à le classer, puisqu'il peut à la fois signifier une simple absence de croyances et un rejet réel et conscient des religions
L'athéisme scientifique
On nomme « athéisme scientifique » la démarche en inférant que le rôle de la croyance religieuse dans l'explication du monde est caduc. L'argument voltairien (qui devient alors : qu'est-ce qui explique que la physique obéisse à telles règles plutôt qu'à d'autres ?) est renvoyé à un stade ultérieur d'accomplissement de la science, ou bien comme inconnaissable fondamental. L'astrophysicien Stephen Hawking estime que connaître la provenance de ces lois sera « comme connaître la pensée de Dieu ».
Pourquoi telle loi plutôt qu'une autre? Même dire que c'est le choix de Dieu ne répond pas pas au problème.
Le monde est!
L'athéisme philosophique
À quelques nuances près, la réflexion philosophique occidentale tend en général à naturaliser le divin, à le ramener dans le monde, comme chez Spinoza. Elle prépare ainsi la voie à un athéisme fondé sur une doctrine philosophique, l'athéisme philosophique.
Il trouve son origine chez le philosophe grec Démocrite, et s'appuie sur des arguments variés, du domaine du relativisme, du rationalisme, du nihilisme, et même de la morale.
L'athéisme philosophique peut aller d'une critique radicale de la religion jusqu’à une attitude de recherche ou d'interrogation constructive sur l'existence de Dieu, ce qui fait partie de la légitime spéculation philosophique. Ce peut être aussi de la simple indifférence ou du nihilisme.
En Europe, l'athéisme philosophique est la première forme d'athéisme qui fut tolérée par les autorités catholiques et la première reconnue par les intellectuels comme un « athéisme positif ».
L'athéisme spirituel
Le spiritualisme et l'athéisme ne sont pas forcément opposés. En effet, les systèmes athées peuvent ne mettre en cause que le caractère transcendant du spirituel, et le conserver sous d'autres formes immanentes. On peut citer par exemple la vision darwiniste d'intelligence planificatrice du marché.
L'athéisme n'empêche pas la croyance en d'autres formes de pensée abstraite ou d'émotions mystiques . Ainsi, des religions dont les dogmes ne font pas intervenir la notion de divinité peuvent, dans une certaine mesure, être considérées comme athées, tel le bouddhisme.
Ampleur du phénomène
* Selon un sondage de l'institut de sondage CSA sur les croyances des Français réalisé en mars 2003, 26 % des personnes interrogées se déclarent « sans religion », et 33 % des personnes estiment que le terme « athée » les définit « très bien » ou « assez bien ».
* Dans un sondage IFOP du 12 avril 2004, 55 % des Français annonçaient croire en un dieu, 44 % affirmaient ne croire en aucun dieu et 1 % ne se prononcaient pas.
* Un sondage de l'institut Harris Interactive, publié par le Financial Times, daté de décembre 2006, dénombre 32 % d'athées et 32 % d'agnostiques en France (sondage réalisé sur les États-Unis, l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni)
Dans la Grèce antique, l’adjectif atheos (en grec : ἄθεος, composé du ἀ- privatif + θεός dieu) signifie « sans-dieu ». Le préfixe « a » indique une absence de dieu revendiquée en Grèce dès le Ve siècle av. J.-C. et prend le sens de « rompre la relation avec les dieux » ou « nier les dieux » à la place de l’ancien sens asebēs (en grec : ἀσεβής ), « impie ».
Définitions
L’athéisme, dans sa variété matérialiste, consiste habituellement à ne pas croire, à ignorer et à ne pas considérer les propos et les écrits faisant état de phénomènes surnaturels et donc par extension, à ne pas reconnaître l’existence de quelque divinité que ce soit. L'opinion athée se revendique comme fondée sur le rationnel. Il existe néanmoins diverses formes d’athéisme en fonction des fondements et de la culture de chaque individu.
Il convient en outre de distinguer l'athéisme de l’agnosticisme et de l’anticléricalisme. Caroline Fourest soutient l'hypothèse que chez une majorité d'athées francophones, l'anticléricalisme est nécessaire, pour des raisons historiques, et que ceux-ci se déclarent laïques pour cette raison. C'est-à-dire, dans cette acception, militants de la laïcité.
Les auteurs ont des difficultés à définir de la meilleure façon possible l'athéisme et à le classer, puisqu'il peut à la fois signifier une simple absence de croyances et un rejet réel et conscient des religions
L'athéisme scientifique
On nomme « athéisme scientifique » la démarche en inférant que le rôle de la croyance religieuse dans l'explication du monde est caduc. L'argument voltairien (qui devient alors : qu'est-ce qui explique que la physique obéisse à telles règles plutôt qu'à d'autres ?) est renvoyé à un stade ultérieur d'accomplissement de la science, ou bien comme inconnaissable fondamental. L'astrophysicien Stephen Hawking estime que connaître la provenance de ces lois sera « comme connaître la pensée de Dieu ».
Pourquoi telle loi plutôt qu'une autre? Même dire que c'est le choix de Dieu ne répond pas pas au problème.
Le monde est!
L'athéisme philosophique
À quelques nuances près, la réflexion philosophique occidentale tend en général à naturaliser le divin, à le ramener dans le monde, comme chez Spinoza. Elle prépare ainsi la voie à un athéisme fondé sur une doctrine philosophique, l'athéisme philosophique.
Il trouve son origine chez le philosophe grec Démocrite, et s'appuie sur des arguments variés, du domaine du relativisme, du rationalisme, du nihilisme, et même de la morale.
L'athéisme philosophique peut aller d'une critique radicale de la religion jusqu’à une attitude de recherche ou d'interrogation constructive sur l'existence de Dieu, ce qui fait partie de la légitime spéculation philosophique. Ce peut être aussi de la simple indifférence ou du nihilisme.
En Europe, l'athéisme philosophique est la première forme d'athéisme qui fut tolérée par les autorités catholiques et la première reconnue par les intellectuels comme un « athéisme positif ».
L'athéisme spirituel
Le spiritualisme et l'athéisme ne sont pas forcément opposés. En effet, les systèmes athées peuvent ne mettre en cause que le caractère transcendant du spirituel, et le conserver sous d'autres formes immanentes. On peut citer par exemple la vision darwiniste d'intelligence planificatrice du marché.
L'athéisme n'empêche pas la croyance en d'autres formes de pensée abstraite ou d'émotions mystiques . Ainsi, des religions dont les dogmes ne font pas intervenir la notion de divinité peuvent, dans une certaine mesure, être considérées comme athées, tel le bouddhisme.
Ampleur du phénomène
* Selon un sondage de l'institut de sondage CSA sur les croyances des Français réalisé en mars 2003, 26 % des personnes interrogées se déclarent « sans religion », et 33 % des personnes estiment que le terme « athée » les définit « très bien » ou « assez bien ».
* Dans un sondage IFOP du 12 avril 2004, 55 % des Français annonçaient croire en un dieu, 44 % affirmaient ne croire en aucun dieu et 1 % ne se prononcaient pas.
* Un sondage de l'institut Harris Interactive, publié par le Financial Times, daté de décembre 2006, dénombre 32 % d'athées et 32 % d'agnostiques en France (sondage réalisé sur les États-Unis, l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni)
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