Louis Vivin (1861, 1936)
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Louis Vivin (1861, 1936)
Louis Vivin Peintre facteur français (Hadol, Vosges, 1861 – Paris 1936).
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2009/04/index.html
Le Moulin de la Galette.
Né en 1861 dans les Vosges, il était le fils d'un instituteur et d'une épicière, et quand le curé de son village lui offre une boite de crayons de couleurs, il prend la décision de devenir peintre.
Il fut élève au collège industriel d'Épinal. Après avoir réussi un concours, il entre aux PTT en 1881
négatif de la Poste
Il est nommé ambulant sur les lignes de l'Est. Pendant son temps libre Vivin se mit à peindre, et exposa au salon des PTT en 1889 :"paysage marécageux".
En 1892, il s'installa à Montmartre dans un petit appartement de la rue Caulaincourt. Sa carrière ne l'empêcha pas de consacrer ses loisirs au dessin et à la peinture, dans le petit appartement de Montmartre où il se plaisait à amasser toutes sortes de journaux illustrés, de chromos, d'objets bizarres (il avait constitué notamment une nombreuse collection de lampes à pétrole).
Dans ses œuvres de jeunesse, Vivin se révèle surtout par des vues de son pays natal, exécutées de souvenir, dans un style exact quant au dessin, remarquable déjà quant à la finesse du coloris et la distinction du sentiment.
En 1903, il exposa au salon de la nouvelle "Société Artistique des PTT" avec un autre postier Joseph-Ferdinand Cheval dit "Le facteur"... Pendant la guerre de 1914, il va partout où il peut se rendre utile sans prendre un seul jour de congé. En 1918, il sollicite un poste de directeur qui lui est refusé.
Il demanda sa mise en retraite qui lui fut accordée en 1922, ce qui lui permit de se consacrer entièrement à la peinture. Autodidacte, il évolua sans cesse vers plus d'irréalité, transgressant les lois de la perspective et de la pesanteur, bannissant de ses tableaux les variations ordinaires de l'ombre et de la lumière, pratiquant un graphisme tout à la fois méticuleux dans le détail (briques ou pierres du mur précisées comme une à une) et synthétique dans la composition d'ensemble du paysage (rues et monuments de Paris, de la banlieue, des bords de Seine), de la nature morte, de la scène familière ou de chasse — le tout dans une clarté douce et mystérieusement poétique.
Les petites gens du marché Saint-Pierre et de la foire aux Croûtes ont constitué toute sa clientèle jusqu'au jour où, découvert par Wilhelm Uhde, il obtint, sans l'avoir cherchée, la consécration.
Classé dans "les peintres primitifs" par Wilhelm Udhe qui lui organisa une exposition à la Galerie "Des Quatre Chemins" en 1929.
Ses œuvres figurent, en 1937, à l'exposition des Maîtres populaires de la réalité, organisée à Paris par le musée de Grenoble. Louis Vivin est principalement représenté à Paris (M. N. A. M.) ainsi qu'à New York (M. O. M. A.).
Il est mort à Paris le 28 mai 1936.
Le Trianon - musée d'art moderne Lille Métropole (Villeneuve-d'Ascq)(Dans la base Joconde c'est le seul qui a une photographie)
Chasse au canard
Parade
Opéra
Moulin rouge
Nature morte
Quand un facteur copie un douanier :
Zungla
Là aussi on sent que Vivin a rencontré les peintures de Rousseau *
Le cerf et les loups
Certaines toiles sont exposées au Musée du Vieux Chateau de Laval
Certaines toiles sont vendues aux enchères : voir le catalogue TAJAN
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2009/04/index.html
Le Moulin de la Galette.
Né en 1861 dans les Vosges, il était le fils d'un instituteur et d'une épicière, et quand le curé de son village lui offre une boite de crayons de couleurs, il prend la décision de devenir peintre.
Il fut élève au collège industriel d'Épinal. Après avoir réussi un concours, il entre aux PTT en 1881
négatif de la Poste
Il est nommé ambulant sur les lignes de l'Est. Pendant son temps libre Vivin se mit à peindre, et exposa au salon des PTT en 1889 :"paysage marécageux".
En 1892, il s'installa à Montmartre dans un petit appartement de la rue Caulaincourt. Sa carrière ne l'empêcha pas de consacrer ses loisirs au dessin et à la peinture, dans le petit appartement de Montmartre où il se plaisait à amasser toutes sortes de journaux illustrés, de chromos, d'objets bizarres (il avait constitué notamment une nombreuse collection de lampes à pétrole).
Dans ses œuvres de jeunesse, Vivin se révèle surtout par des vues de son pays natal, exécutées de souvenir, dans un style exact quant au dessin, remarquable déjà quant à la finesse du coloris et la distinction du sentiment.
En 1903, il exposa au salon de la nouvelle "Société Artistique des PTT" avec un autre postier Joseph-Ferdinand Cheval dit "Le facteur"... Pendant la guerre de 1914, il va partout où il peut se rendre utile sans prendre un seul jour de congé. En 1918, il sollicite un poste de directeur qui lui est refusé.
Il demanda sa mise en retraite qui lui fut accordée en 1922, ce qui lui permit de se consacrer entièrement à la peinture. Autodidacte, il évolua sans cesse vers plus d'irréalité, transgressant les lois de la perspective et de la pesanteur, bannissant de ses tableaux les variations ordinaires de l'ombre et de la lumière, pratiquant un graphisme tout à la fois méticuleux dans le détail (briques ou pierres du mur précisées comme une à une) et synthétique dans la composition d'ensemble du paysage (rues et monuments de Paris, de la banlieue, des bords de Seine), de la nature morte, de la scène familière ou de chasse — le tout dans une clarté douce et mystérieusement poétique.
Les petites gens du marché Saint-Pierre et de la foire aux Croûtes ont constitué toute sa clientèle jusqu'au jour où, découvert par Wilhelm Uhde, il obtint, sans l'avoir cherchée, la consécration.
Classé dans "les peintres primitifs" par Wilhelm Udhe qui lui organisa une exposition à la Galerie "Des Quatre Chemins" en 1929.
Cliquez ici => Wilhelm Uhde le découvreur
Ses œuvres figurent, en 1937, à l'exposition des Maîtres populaires de la réalité, organisée à Paris par le musée de Grenoble. Louis Vivin est principalement représenté à Paris (M. N. A. M.) ainsi qu'à New York (M. O. M. A.).
Le Trianon - musée d'art moderne Lille Métropole (Villeneuve-d'Ascq)
Chasse au canard
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Opéra
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Nature morte
Quand un facteur copie un douanier :
Zungla
Là aussi on sent que Vivin a rencontré les peintures de Rousseau *
Le cerf et les loups
Certaines toiles sont exposées au Musée du Vieux Chateau de Laval
Certaines toiles sont vendues aux enchères : voir le catalogue TAJAN
http://www.tajan.com/pdf/2002/artmodernenaif05112002.pdf
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